Les Français sont invités à observer une minute de silence ce lundi à 12h en hommage aux victimes des attentats de Paris. En Bretagne, comme partout en France, elle sera respectée dans tous les établissements scolaires, dans les services publics, dans des entreprises ou dans des centres commerciaux.
Depuis dimanche, la France connaît trois jours de deuil national, décrétés par le Président de la République, quelques heures après les attentats de Paris vendredi. François Hollande a également appelé tous les Français à observer une minute de silence ce lundi midi en hommage aux victimes. Que ce soit dans tous les services publics, dans les commissariats de police, dans les établissements scolaires, dans les universités, dans les gares, dans les transports en commun, dans les entreprises, partout en France, durant une minute, chacun pourra cesser son activité du moment, se rassembler pour certains et observer une minute de recueillement en hommage aux victimes des attentats.
Dans des lieux publics sonorisés, des messages inviteront le public à s'arrêter et à se recueillir. Dans les grandes villes de Bretagne, comme à Rennes, aucun appel à rassemblement n'a été lancé afin de respecter les consignes préfectorales de sécurité. Ce week-end, en réactions aux attentats, plusieurs rassemblements citoyens ont cependant eu lieu dans de nombreuses villes, dont Brest ou Quimper.
Le 8 janvier 2015, au lendemain de l'attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo, qui avait fait 12 morts, comme partout en France, la Bretagne avait observé une minute de silence à midi en hommage aux victimes.
L'Union européenne, qui s'est dit "profondément choquée" a également invité tous les Européens à observer une minute de silence en hommage aux victimes.
Dans les établissements scolaires
"Les élèves vont avoir besoin de parler" lundi à la reprise des cours a estimé sur France Inter Najat Vallaud- Belkacem, qui a demandé aux enseignants d'organiser un temps d'échange avant la minute de silence prévue à midi.La ministre de l'Education nationale a indiqué dans une lettre aux enseignants que la minute de silence "doit être précédée d'un temps d'échange, parce qu'il ne faut pas l'aborder de manière sèche". "Je pense que c'est surtout l'effroi et la peur qui vont s'exprimer chez les élèves", c'est pourquoi "il faut échanger, recueillir leur parole, les aider à verbaliser leurs émotions avant de procéder à la minute de silence".