Comme régulièrement lorsqu’il s’agit de questions sensibles, la récente actualité de l’arrivée de migrants en Bretagne a déclenché une vague de commentaires et d’échange sur notre page Facebook. Nous en avons supprimé certains, laissés d’autres. Explications.
L’arrivée de migrants à Langueux dans les Côtes d’Armor et à Sarzeau dans le Morbihan a logiquement été couverte par notre rédaction. Sur notre site internet et nos réseaux sociaux, nous avons relayé l’information comme nous le faisons régulièrement.
Si nos articles appellent assez peu de commentaires, ce n’est pas le cas sur notre page Facebook, qui compte plus de 80 000 « fans » et qui est toujours riche en commentaires et en échanges.
Deux publications récentes sur cette actualité de migrants arrivés en Bretagne ont fait l’objet d’un travail de modération de commentaires qui dépassaient les règles que nous fixons pour ces pages.
Où est la « ligne rouge » ?
Il faut le savoir, une entreprise extérieure effectue un travail de modération a postériori, mais de manière systématique et automatique à partir de certains mots-clés. Une surveillance manuelle est également effectuée sur toutes les pages Facebook et Twitter des sites de France 3 Régions.Les commentaires qui franchissent la limite de la légalité sont supprimés. Ils s‘agit de l’incitation à la haine raciale, de l’injure ou de la calomnie, qui est punie par loi avec des peines allant jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amendes.
Où est la « ligne jaune » ?
Au quotidien, nous surveillons les commentaires de nos propres pages, veillant à ce que les échanges respectent les règles élémentaires de courtoisie, les insinuations à caractère raciste, injurieuses, et les attaques personnelles.Ces critères sont résumés dans une charte de bon usage accessible depuis notre page Facebook.
Nous tenons en effet à instaurer et entretenir un climat respectueux dans les échanges : si les critiques et expressions de désaccord divers ont toute leur place dans les débats, les invectives ou prises à partie personnelles nuisent à un débat fructueux.