Ça y est ! Le voilà tout entier le dernier ouvrage de Gilles Servat. Un album de onze titres qui sort ce 4 septembre chez Coop Breizh Muzik. Cette fois il offre à ses textes et à sa voix un nouvel écrin celui d'un trio de musique classique, piano et cordes.
Jamais où on l'attend, toujours dans l'air du temps. Après 50 ans de scène il suit toujours sa bonne étoile : la liberté. Celle de contester comme celle de créer.
Pour produire cet album de chanson française mise en musique classique, il a fait appel à Philippe Turbin au piano, à Floriane Le Pottier au violon et à Mathilde Chevrel au violoncelle.
Mathilde Chevrel est aussi l'auteure des arrangements musicaux pour ce trio classique. Cela donne onze titres qui mettent d'abord en avant les émotions des textes de Gilles Servat.
Le chanteur aime le risque du renouveau pour se sentir vivre:
Si ce n’est pas à mon âge qu’on prend des risques et qu’on se remet en question, c’est quand ? La routine est mortelle pour un artiste.
Dans cet album, "A cordes déployées", l'auteur-compositeur réinterprête, et même assume de modifier, d'anciens textes pour les adapter à l'actualité ("L'hirondelle revenue") et et il en propose de nouveaux, "Printemps" et "Cheval aux yeux de prune".
100 fois sur le métier...
Dans cette ambiance classique inattendue, le poète est toujours engagé dans le temps passé comme dans l'actualité. Il propose une version piano des "Prolétaires", particulièrement intéressante; mais aussi revisite sa toute première chanson, celle par laquelle le succès arriva, la "Blanche Hermine", qui devient La Blanche Sonatine.Enfin une nouvelle version de "La Paroisse de Prêchi Prêcha" parle sans détour du viol qu'il soit subit par une femme ou un enfant de choeur.
Atmosphère acoustique
Dès juillet nous vous proposions en guise de mise en bouche la reprise de "L'hirondelle revenue".Ce beau clip de Laurent Jézéquel nous plonge dans le processus créatif de l'album, dans le cadre du théâtre à l’italienne de Morlaix dans le Finistère. En février 2020, le directeur du théâtre a permis aux artistes d'y enregistrer durant une semaine et sans public, avec la réverbération naturelle de la salle pour restituer sur l'album une atmosphère acoustique, naturelle, sans instrument électrique, sans réverb, sans électronique et sans percussions.