Algues vertes. Ils veulent savoir ce qui est arrivé aux sangliers retrouvés morts

Dans les Côtes d'Armor, un collectif convaincu que des sangliers ont été intoxiqués par les émanations d’hydrogène sulfuré demande les résultats des autopsies pratiquées sur les cadavres. C'est désormais le procureur de Brest qui communiquera sur cette affaire.

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Cinq sangliers morts ont été retrouvés sur la plage de la Grandville à Hillion et sur la plage Saint-Maurice à Morieux, dans les Côtes d'Armor. C'était les 2 septembre et 30 octobre 2024. Depuis, un collectif qui réunit des partis politiques de gauche et des associations de défense de l'environnement, comme le collectif Défense des victimes des marées vertes, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Urgence climatique Armor, LFI 22, Génération écologie 22... réclame les résultats des autopsies réalisées sur les cadavres des sangliers.

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Le pôle environnemental chargé de l'enquête

C'est désormais Camille Miansoni, le procureur de la République de Brest, qui est en charge de ce dossier, puisqu'il est responsable du pôle régional environnemental, installé fin 2021 à Brest. Il nous a confirmé au téléphone que le pôle allait instruire le dossier.

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En fin de semaine dernière, les membres du collectif, convaincus que ces animaux ont été intoxiqués par les émanations d’hydrogène sulfuré produit par les algues vertes en décomposition, avait demandé au préfet des Côtes d'Armor de communiquer sur cette affaire. Mais seul le procureur de Brest est donc habilité à le faire.

Vendredi dernier, le collectif a aussi manifesté devant la préfecture des Côtes d'Armor et a remis une lettre au préfet. "L’année dernière dans les mêmes lieux, un sanglier était mort. Vous aviez alors déclaré publiquement, est-il écrit, qu’il s’agissait d’une simple infection sans jamais publier les résultats de l’autopsie que vous étiez en devoir de réaliser." Le collectif a reçu le soutien de la députée LFI des Côtes-d’Armor Murielle Lepvraud, qui a également écrit au préfet.

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