L'office français de la biodiversité confirme les deux observations du loup des 16 et 18 novembre 2023, dans les Côtes-d'Armor. Depuis le mois de janvier, l'animal a été observé à quatre reprises dans le département.
La préfecture des Côtes-d'Armor confirme, ce 24 novembre 2023, les deux observations de loup effectuées à Pleubian le 16 novembre et Grâces le 18 novembre.
Le réseau "grands prédateurs terrestres" de l'Office français de la biodiversité (OFB) a validé ces observations qui sont au nombre de quatre dans le département depuis le mois de janvier.
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Aide à la protection des troupeaux
Ce 18 novembre, à Grâces, près de Guingamp, des chasseurs avaient croisé la route du canidé et eu le réflexe de filmer l'animal. Les images ont donc permis l'authentification du loup, de même que les photographies d'empreintes réalisées par ce groupe de chasseurs. L'OFB s'était rendu sur place pour effectuer ses propres prélèvements.
La préfecture des Côtes-d'Armor rappelle qu'à la suite du signalement confirmé d'un loup à Ploubezre, le 7 janvier, près de Lannion, "et compte tenu de la situation rencontrée dans le département limitrophe du Finistère où cet animal a été observé et confirmé à plusieurs reprises", un dispositif d'aide à la protection des troupeaux a été activé dans toutes les communes costarmoricaines.
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Il comprend notamment "les dépenses relatives à la formation, à l'acquisition et l'entretien des chiens de protection pour les exploitations d'ovins et de caprins" indique la préfecture dans un communiqué. Laquelle précise encore que "cette 4e observation ne permet pas d'affirmer que le loup s'installe" dans les Côtes-d'Armor. "Ce type d’observation d’un animal seul et éloigné des zones où l’espèce est installée est caractéristique des individus en phase de dispersion, souligne-t-elle. Les loups en phase de dispersion peuvent séjourner plusieurs mois dans un secteur avant de le quitter".
Toute observation éventuelle de grand canidé doit être signalée à l'OFB22 au 02 96 33 01 71 ou par mail (sd22@ofb22.gouv.fr). Le loup est une espèce protégée. L'abattre est passible de 36 mois d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende.
