Bretagne. Comment quantifier le loup dans la région ?

Le loup a été identifié à plusieurs reprises en Bretagne et notamment dans le Finistère. Les analyses ne permettent pas encore de définir combien d'animaux sont présents sur le territoire breton. Un éleveur a fait des analyses génétiques avec un laboratoire en Allemagne. Selon lui il y aurait un male et une femelle dans le département.

Patrik Sastre-Coader sait de quoi il parle lorsqu'on évoque la présence du loup en Finistère. Cet éleveur d'ovins basé à Dinéault a vu son troupeau attaqué à plusieurs reprises. "J’ai eu trois attaques consécutives en une semaine au mois de février qui ont conduit à la mort de 23 animaux, des brebis et des agneaux", précise-t-il. 

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Le loup a été identifié à plusieurs reprises en Bretagne et notamment dans le Finistère. Les analyses ne permettent pas encore de définir combien de loup sont présents sur le territoire breton. Un éleveur a fait des analyses génétiques avec un laboratoire en Allemagne. Selon lui il y aurait un male et une femelle dans le département. ©FTV

"Pour chacune des attaques j’ai fait des prélèvements génétiques que j’ai envoyés en Allemagne dans un laboratoire qui a identifié la présence d’un loup mâle qui a attaqué ces 3 fois la", raconte l'éleveur. Ce même laboratoire basé en Allemagne a identifié la présence d'une louve après une attaque sur un chevreuil le 25 décembre 2022 à Quéménéven

Pour le maire de la commune du Finistère, Erwan Crouan, en charge du dossier "loup" auprès de l'Association des Maires du Finistère, le loup sera de plus en plus présent dans le département. "La question n’est pas si on va avoir des meutes ou beacoup de loups en Bretagne, la question c’est juste quand." 

Une cohabitation possible ?

"Le loup, ça devient très vite un débat en noir et blanc. C’est un bel animal sauvage. La question que l’homme se pose c’est comment je vis avec le loup ? Quelles limites je lui fixe ? Il faut arriver à dépassionner le débat et à considérer que le loup c’est un sujet de la biodiversité ce n’est pas tout le sujet", poursuit-il. 

Pour vivre avec le loup, il met en avant la solution du suivi GPS. Patrik Sastre-Coader, préconise la mise en place de "deux études d'impact". "Une sur le loup et les chiens de protection qui sont aussi des chausseurs à la fois sur la faune sauvage parce qu’il y'aura des impacts qu’elles soient une faune à plume ou à aile. Et aussi sur les activités humaines aussi bien les activités d’élevages et les activités de loisir que ce soit la randonnée à pied, en vtt ou l’activité de chasse."

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