Il a reconnu l'agression avec un couteau d'Hervé Guihard, maire de Saint-Brieuc : l'individu mis en examen et écroué

L'agresseur présumé du maire de Saint-Brieuc, un homme de 44 ans atteint de troubles psychiatriques, a été mis en examen mardi pour "violence sur personne dépositaire de l'autorité publique" et écroué, nous a confirmé le procureur de la République de Saint-Brieuc.

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Le 26 septembre, peu avant 9h, il avait frappé avec le manche d'un couteau Hervé Guihard, le maire de Saint-Brieuc, au café de la Poste où il était en réunion, après l'avoir d'abord cherché à l'hôtel de ville. 
Se défendant avec son bras, l'élu avait reçu plusieurs coups sur la tête et le visage.

Interpellé dans la foulée, l'homme est poursuivi pour ces faits "avec arme et avec préméditation" concernant l'agression du maire le 26 septembre dernier et "avec arme et rébellion" pour des violences sur les policiers qui s'étaient rendus sur place, selon le procureur de la République de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz.

Lire : " Il entre dans le bar et répète "Je vais tuer le maire", c'est irréel". Le maire de Saint-Brieuc attaqué au couteau. Ce que l'on sait de son agresseur interpellé

Une "dangerosité comportementale criminelle"

Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet. Son état avait d'abord été jugé incompatible avec la garde à vue et il avait été hospitalisé en soins psychiatriques après son interpellation.
Lors d'un examen le 1er octobre, un médecin psychiatre a estimé "que le mis en cause n'était pas atteint au moment de la commission des faits d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant pu abolir son discernement ou le contrôle de ses actes". 
L'expert pointait toutefois "une dangerosité comportementale criminelle sérieuse" du suspect et une "intolérance à toute frustration".

Le mis en cause n'était pas atteint au moment de la commission des faits d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant pu abolir son discernement ou le contrôle de ses actes.

Un médecin psychiatre


Les médecins ont par ailleurs estimé qu'il n'était plus nécessaire qu'il reste placé en soins psychiatriques et son hospitalisation a été levée le 7 octobre.

L'homme a alors a été placé en garde à vue où il a reconnu les faits.

Déjà condamné à deux reprises

Sans emploi et bénéficiaire d'une allocation adulte handicapé, il a déjà été condamné à deux reprises. En 2012, il avait sérieusement blessé ses parents avec un sabre japonais, selon Le Télégramme.

Il a également été condamné en juillet 2023 pour envoi de messages malveillants par conjoint ou ex-conjoint et outrage à magistrat, selon le procureur.

Toujours suivi dans le cadre de cette dernière condamnation, l'agresseur avait déjà été hospitalisé en psychiatrie à deux reprises en 2023, sans son consentement.

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