Valérie Hamon représente Lutte ouvrière pour la troisième fois en Bretagne, pour les élections régionales, avec la liste "Faire entendre le camp des travailleurs".
Pour la troisième fois, la cheminote Valérie Hamon est désignée comme tête de liste pour les prochaines élections régionales. Le parti indique que ce choix se veut logique. "C'est notre représentante, elle est bien identifiée dans la région, notamment dans la ville où elle milite. C'est une femme, c'est une travailleuse, elle défend notre politique."
Nous les travailleurs, nous faisons tout tourner dans cette société et sans nous, tout s’arrête y compris les profits des grands patrons. C’est là notre pouvoir. Il est collectif ; si tous les travailleurs s’y mettaient vraiment tous ensemble, cela changerait beaucoup de choses.
Valérie Hamon, ouvrière dans des ateliers de maintenance des trains a d'abord été conductrice de trains en 2000 après avoir exercé plusieurs petits boulots pendant 10 ans : femme de ménage, ouvrière dans l’agro-alimentaire, dans l’électronique ou cariste dans l’industrie automobile. Son engagement politique prend racine dans le quotidien de ses parents (un père ouvrier charpentier, une mère ouvrière d'usine), émaillé de contrats précaires, de bas salaires. C’est donc un combat contre "la barbarie du système capitaliste, qui pousse toute la société à la catastrophe" qu'elle mène.
La liste de Lutte ouvrière s'appellera "Faire entendre le camp des travailleurs" et sera détaillée le 30 avril à la presse. Pour la militante, la campagne devrait s'axer, entre autres, sur la crise sanitaire "un miroir des inégalités sociales" qui a souligné le manque de moyens, notamment dans le domaine de la santé.
Dans les autres départements bretons
La formation d’extrême gauche indique également les noms des têtes de liste pour les autres départements bretons : il s’agit de Martial Collet, ouvrier métallurgiste, dans les Côtes-d’Armor, de Rémy Collard, enseignant, dans le Finistère, de Kelig Lagrée, enseignante, dans le Morbihan.