"C'est un vrai plaisir" Du vélo et de la gym à l'Ehpad pour lutter contre la perte d'autonomie

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Comme 48 autres personnes dans le Finistère, Roger profite des cours de vélo pour avoir une activité physique, qui lui permet de rester autonome.
Du vélo d'appartement dans un Ehpad, c'est un programme encadré dans le Finistère par les fédérations françaises de gymnastique et de cyclisme. Un programme destiné à retarder la perte d'autonomie des plus âgés. ©France Télévisions - Catherine Aubaille

Suite à un appel à projets des Jeux Olympiques de Paris 2024, plusieurs Ehpad finistériens proposent des séances de gymnastique et de vélo d'appartement pour limiter la perte d'autonomie des personnes âgées.

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"Et on oublie pas, l'objectif, c'est Paris 2024", lance Stéphane Gourmelon avec humour.

Ce cadre technique du comité du Finistère de cyclisme encadre des séances de sport dans plusieurs Ehpad du Finistère.

Le sport contre la perte d'autonomie des plus âgés

L'objectif, ce n'est donc pas la médaille d'or aux prochains Jeux Olympiques de Paris 2024, mais bel et bien de retarder la perte d'autonomie des plus âgés.

À l'Ehpad Poul ar Bachet à Brest, c'est donc séance vélo d'appartement pour nos aînés, deux fois par semaine : "C'est un vrai plaisir de monter sur un vélo", confie Marie-Hélène Salaün.

C'est dans le cadre des Jeux Olympiques 2024 et d'un appel à projet lancé par le ministère des Sports que les fédérations françaises de cyclisme et de gymnastique ont suivi pour organiser ces séances de sport.

Ma mission première c'est de leur faire gagner en endurance musculaire mais aussi de progresser sur le système cardio-vasculaire, sur le système respiratoire et de les aider à se considérer comme des sportifs.

Stéphane Gourmelon, cadre technique du comité du Finistère de cyclisme

Il y a donc du vélo, mais aussi de la gymnastique, et ce, dans 4 établissements finistériens. Les progrès sur les résidents se constatent de jour en jour.

"Maintenant il se déplace sans cannes"

"On avait un résident qui ne se déplaçait qu'avec ses deux cannes, mais qui a beaucoup progressé au niveau de l'équilibre grâce à ce programme, maintenant, il se déplace sans ses cannes", explique Elise Béon, enseignante en activité physique adaptée.

Mais malheureusement, ce programme de 6 mois arrive bientôt à sa fin, prévue pour le mois d'avril. Les Ehpad, convaincues de ses bienfaits, cherchent des financements, pour que le sport fasse désormais partie du quotidien des résidents. 

(Un reportage de Julien Le Bot et de Catherine Aubaille)

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