En juillet 2021, deux fillettes avaient été retrouvées mortes à leur domicile au Releck-Kerhuon près de Brest. Rapidement, la mère avait reconnu être à l'origine du décès de ses filles. Elle était incarcérée depuis dans l'attente de son procès en mars 2024. Elle a mis fin à ses jours le 24 novembre, ce qui, confirme ce 30 novembre le procureur de la République de Brest, met un point final à cette affaire, qui ne sera pas jugée.
Le procureur de la République de Brest, Camille Miansoni, a mis un point final à l'instruction dans l'affaire du double infanticide de Brest, par voie de communiqué. La mère des deux enfants, qui avait reconnu être à l'origine du décès de ses deux filles, a mis fin à ses jours en détention, quatre mois avant le début de son procès en assises.
Camille Miansoni a également indiqué qu'il n'y avait "pas d'intervention d'un tiers", confirmant la thèse du suicide.
La cour d'assises confirmera donc, selon le procureur, l'extinction de l'action publique.
Suicide en prison
C'est dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 novembre que cette femme de 37 ans s'est donné la mort à la maison d'arrêt de Brest, selon une information du quotidien Ouest-France, confirmée selon le Télégramme par le procureur de la République Camille Miansoni.
Elle était incarcérée depuis début août 2021, après sa mise en examen pour l'assassinat de ses deux fillettes de 4 et 6 ans, mortes par noyade.
Son procès devait se tenir en mars 2024 devant la cour d'assises.
Double infanticide
Le 21 juillet 2021, deux fillettes de 4 et 6 ans étaient retrouvées mortes dans un appartement au Relecq-Kerhuon près de Brest (Finistère). La mère des deux jeunes victimes avait été hospitalisée.
Cette dernière avait été retrouvée au sol avec une plaie thoracique de 1,5 cm, ainsi que "des lésions compatibles avec l'ingestion de produits caustiques". Une bouteille de produit caustique vide aux 3/4, avait été découverte dans la salle de bains.
Très rapidement, la mère de famille reconnaîtra les faits, expliquant "avoir cherché à endormir ses filles par des médicaments" et "être à l'origine du décès volontaire et prémédité de ses enfants" selon les mots du procureur de la République, il y a deux ans.
Les faits s'étaient déroulés sur fond de séparation annoncée quelques semaines plus tôt par le mari.