Un couple d'agriculteurs, à Brest, se bat depuis des mois pour tenter de sauver une partie des terres de leur ferme biologique, menacée par le projet de construction d'un éco-quartier. Un accord vient d'être trouvé avec la ville, mais qui ne les satisfait pas réellement.
Valérie Lazénnec et Philippe Nicol, qui se battaient depuis des mois, vont devoir se séparer d'une partie de leurs terres, 15 hectares sur les 65 qu'ils exploitent en agriculture biologique. Ces parcelles serviront à la création d'un éco-quartier et d'une extension d'une zone artisanale. En compensation, la ville leur propose 7 hectares, mais non convertis au bio. C'est l'objet de l'accord, signé jeudi dernier. Un accord qui laisse sceptique le couple d'exploitants et les riverains qui les soutiennent.
Des questions sur la politique foncière et les modes d'habitat en ville
Le collectif interroge en effet la politique urbaine de la ville et souhaiterait lancer un débat sur les modes d'habitat. Les élus rappellent de leur côté, les efforts faits en matière de renouvellement urbain et expliquent qu'il leur faut répondre à la demande.
Un bail rural proposé au couple d'exploitants
Un bail rural sera proposé aux exploitants, un cadre sécurisant d'après la ville. Le couple, qui n'est en effet pas propriétaire des terres, exploitées pourtant par leur famille depuis cinq générations, espère que la pérennité de leur ferme ne sera pas remise en question.