Il avait vendu de la fausse cocaïne à Astropolis, et laissé seul son fils à Nantes. Il restera en prison

Un père de famille nantais de 47 ans restera en détention provisoire suite à la décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes, ce vendredi 12 juillet 2024. L'homme est accusé d'avoir vendu de la fausse cocaïne lors du festival de musique électronique Astropolis à Brest, le week-end du 29 au 30 juin 2024, après avoir laissé seul son fils de 12 ans.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les organisateurs chargés de la sécurité avaient repéré un groupe d'individus approchant les festivaliers selon un schéma bien rodé. Un "rabatteur" dirigeait les potentiels clients vers le prévenu, âgé de 47 ans, dont le casier judiciaire compte déjà dix-neuf condamnations.

Alertés, les gendarmes ont découvert sur le suspect 1.555 € en liquide et des "cocottes et olives de poudre blanche"... , qui se sont avérés ne contenir ni cocaïne ni crack. Le prévenu a affirmé que l'argent provenait de sa famille et qu'il avait acheté ces produits au festival pour les revendre, les jugeant de mauvaise qualité.

Risque de récidive

La présidente de la chambre de l'instruction a rappelé qu'en 2015, l'accusé avait déjà été impliqué dans une affaire similaire. Cette fois-ci, il a expliqué être venu à Brest pour acheter une voiture et avoir décidé d'aller au festival après avoir vu la navette près de la gare.

Malgré son appel pour être remis en liberté afin de s'occuper de son enfant et de conserver son emploi, l'avocate générale a souligné les risques de récidive et de concertation avec ses co-prévenus. Elle a également noté que l'accusé avait laissé son fils de 12 ans à Nantes pour se rendre au festival.

Le procès en août

Lors de l'audience, le père de famille s'est défendu en déclarant : "Je suis venu au festival, j'ai acheté des trucs et je regrette". Il a reconnu avoir fait "beaucoup de merde dans la vie" mais souhaitait conserver son travail et son logement.

Malgré ses arguments, la chambre de l'instruction a maintenu le prévenu en détention provisoire jusqu'à son procès, prévu le 20 août 2024.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information