Nouvelles révélations dans l'affaire Ferrand ?

Les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand a été le directeur général, ont perçu des fonds publics pour aider leur installation dans des locaux à Brest, des locaux appartenant à la compagne de l'actuel ministre de la Cohésion des territoires. Une procédure légale, selon les Mutuelles.

D'après BFMTV, le Conseil municipal de Brest et le Conseil départemental du Finistère ont versé de l'argent public aux Mutuelles de Bretagne, pour financer en partie, leur installation dans les locaux appartenant à la compagne du ministre de la Cohésion des territoires et abritant un centre de soins pour personnes âgées à Brest.

"Au total, ce sont 55.000 euros de subventions que les Mutuelles de Bretagne ont récoltés pour l'installation et l'équipement des locaux", selon BFMTV.

La révélation de ces versements constitue un nouveau volet dans l'affaire soulevée autour d'une opération immobilière polémique qui a conduit le parquet de Brest à ouvrir une enquête préliminaire, le 1er juin dernier.

Rien de choquant
 


Pierre Maille, alors président du Conseil général du Finistère confirme que "les Mutuelles de Bretagne ont perçu une subvention, comme d'autres organismes qui répondent aux politiques du Département". Pour lui, "il n'y a rien de choquant", à partir du moment où les Mutuelles s'occupent de personnes âgées et handicapées, public dont est en charge le département. Il rappelle que la subvention a été votée et que le budget est public.

Les Mutuelles de Bretagne ont ont perçu des subventions publiques


Des subventions encadrées



Les subventions reçues par les Mutuelles de Bretagne "sont parfaitement encadrées", a assuré jeudi l'organisme. Les Mutuelles de Bretagne "gèrent des services d'accès aux soins, d'aides à domicile et des établissements de santé" et "c'est dans ce cadre qu'elles sollicitent et perçoivent des subventions que leur accordent les collectivités territoriales, la Caisse d'Allocations Familiales et l'Agence Régionale de Santé", précisent-elles dans un communiqué.

"Sans ces subventions, certaines de ces activités ne pourraient être conduites ou maintenues, comme c'est le cas des soins infirmiers ou de l'aide au maintien à domicile", assurent les Mutuelles, qui ajoutent que "toutes les subventions accordées et leur utilisation sont parfaitement encadrées". 

L'entourage soutient aussi Richard Ferrand


L'entourage du ministre et candidat aux législatives, assure en effet à BFMTV qu'"on cherche un scandale à partir de quelque chose qui n’est rien". Pour les proches du ministre, "ces choix sont de saine gestion". Benjamin Griveaux, porte-parole de La République en marche et candidat aux élections législatives dans la 5e circonscription de Paris explique à BFMTV que "dans le département du Finistère, c'est 130 services qui ont été financés de cette manière. Ca (les aides publiques, NDLR) vient financer des bureaux, des chaises, des ordinateurs, des blouses pour les agents. Donc, quand on parle d'enrichissement personnel, il faut remettre les choses dans l'ordre". 


Les proches du ministre, député du finistère rappellent aussi que les subventions sont allées aux Mutuelles de Bretagne et non à la compagne du lieutenant d'Emmanuel Macron: "Ce n’est pas la compagne de Richard Ferrand qui a bénéficié des subventions, c’est l’exploitant (c’est-à-dire les Mutuelles) .(...) Ces subventions sont au bénéfice des Mutuelles de Bretagne, elles ne sont pas au bénéfice du propriétaire bailleur."

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