Ce médecin est condamné pour violences conjugales, deux semaines avant son procès aux Assises pour viol

La cour d'appel de Rennes a confirmé la condamnation d'un médecin de Scaër (Finistère ) pour les violences qu'il avait commises sur sa dernière compagne. Il sera jugé le 18 décembre pour le viol de son ex-épouse.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La condamnation d'un médecin finistérien a été confirmée par la cour d'appel de Rennes ce mercredi 27 novembre, pour les violences commises à l'encontre de son ex-compagne. Le chef d'accusation aurait déjà pu être celui de "viol" et "violences habituelles", mais le tribunal correctionnel, en avril 2023, n'avait retenu que le fait de violence sans incapacité totale de travail (ITT).

L'accusation de viol, ce médecin exerçant à Scaër n'y échappera pas à partir du 18 décembre devant la cour d'assises du Finistère, pour le viol de son ex-épouse.

La compagne pour qui il avait quitté son épouse avait en fait révélé le 30 janvier 2020 aux gendarmes ses "violences sexuelles et physiques" : le médecin devenait "de plus en plus insistant" pour avoir des relations sexuelles. Lorsqu'elle refusait, il "criait", la "bousculait" et "s'emportait", avait rapporté la présidente de la cour d'appel de Rennes lors du procès.

Antécédents de violences

Les gendarmes étaient déjà intervenus pour des "violences" au domicile du couple : à leur arrivée, la plaignante s'était "réfugiée dans la chambre", ne supportant plus les "demandes sexuelles" quotidiennes de son compagnon. Cette femme de 42 ans avait expliqué aux enquêteurs que le médecin de Scaër exerçait "une forme de chantage" sur elle. Il lui achetait aussi du cannabis par le biais de ses "patients" pour qu'elle "se détende" afin d'obtenir "des relations sexuelles"...

Le tribunal correctionnel de Quimper avait dans un premier temps condamné le Dr Antoine Devulder à six mois de prison avec sursis après l'avoir relaxé pour "violences habituelles", mais le parquet avait fait appel dès "le lendemain" du premier procès, avait-il été dit lors de l'audience devant la cour d'appel de Rennes, le 18 octobre 2024. Ce jour-là, l'avocate générale avait sollicité sa condamnation pour "violences habituelles" et demandé à que sa peine soit portée à douze mois de prison avec sursis probatoire.

"une épilation ratée"

L'avocate de la défense, Me Anne-Catherine Le Her, avait pour sa part plaidé une "relaxe générale" après s'être efforcée de démontrer que les blessures de la plaignante pouvaient avoir été causées "en jouant avec le chien" ou "par une épilation ratée". Contactée, elle a fait savoir qu'elle se "réservait" la possibilité de former un pourvoi devant la Cour de cassation.

SG/CB (PressPepper)

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information