Aucune épreuve des jeux Olympiques 2024 n'aura lieu en Bretagne. La région a pourtant un littoral incroyable qui aurait pu accueillir des épreuves de voile ou encore de surf. La pointe de la Torche, dans le Finistère, passe derrière Tahiti. Sur place, la déception se fait sentir même si le passage de la flamme olympique permettra de mettre le spot de surf breton en avant. Reportage.
La flamme olympique des JO de Paris 2024 passera bien en Bretagne. À la Torche, Le spot du surf breton, elle sera visible le 7 juin 2024. Mais du côté des épreuves des jeux olympiques... aucune ne se tiendra dans la région. La Torche, bien que mythique, n'a pas pu rivaliser avec le tube hors norme de Teahupoo à Tahiti.
"Sportivement la Polénisie française est un des meilleurs endroits au monde pour le surf, reconnaît bon perdant Ronan Chatain, président du comité départemental du surf dans le Finistère. La vague de Teahupoo la meilleure vague de la planète."
Les bons surfeurs viendront chez nous s'ils veulent des vraies vagues !
Sur la plage de Plomeur où les surfeurs se jettent à l'eau, les avis sont partagés. "On est contents de voir qu'on existe un peu en Bretagne", nous glisse Maeliss, la planche de surf sous le bras en évoquant le relais de la flamme dans le Finistère. "Les jeux à Tahiti, c'est bien, même si ça aurait été aussi bien ici."
D'autres sont plus taquins comme Jean Sébastien : "Les vrais bons surfeurs viendront surfer chez nous s'ils veulent des vrais vagues !"
Coup de projecteur sur la Torche
Ici, ne parlez donc pas de lot de consolation pour ce passage de la flamme mais plutôt d'un gros coup de projecteur sur la vie associative locale. Contrairement aux Côtes d'Armor qui ont refusé de payer faute de contreparties réelles pour voir passer la flamme, le département du Finistère a tout de même déboursé 180 000€.
"Le passage de la flamme c'est une grande fête du sport en général, explique Ronan Chatain. Elle met un zoom sur un territoire. Cela va permettre de montrer au monde que le Finistère est un territoire très dynamique."
D'ici à l'année prochaine le comité départemental devra choisir les relayeurs qui se transmettront la flamme. L'occasion d'organiser tout un tas d'évènements, autour du sport et de l'olympisme.
(Avec Sarah Ben Cherifa)