Tour de France 2023. "J'ai beau être à 100%, devant, ils sont deux crans au-dessus de moi", David Gaudu

Sur ce Tour de France 2023, le 14 juillet a douché les espoirs des Français, à commencer par ceux de David Gaudu, résigné après l'arrivée vendredi de la 13e étape. Le Breton, la meilleure chance tricolore au classement général, reste neuvième. Il a cependant perdu du temps sur ses principaux adversaires qui le devance et voit ses chances de podium final s'éloigner.

"J'ai beau être à 100% physiquement, devant, ils sont deux crans au-dessus de moi. Ça monte beaucoup trop vite pour nous", a livré exténué à l'arrivée au sommet du Grand Colombier David Gaudu, le leader de Groupama-FDJ.  Et d'ajouter : "Le podium ça va être compliqué, devant ils sont très, très forts, il faut rester lucide aussi."

En ce jour de fête nationale, des milliers de spectateurs étaient venus encourager les coureurs du Tour de France dans le Jura. Mais pas d'effet 14 juillet pour les coureurs français. C'est un Polonais, Michal Kwiatkowski, qui s'est imposé. Le duel entre les deux favoris au classement général, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, s'est poursuivi. Le Danois conserve son maillot jaune pour neuf secondes seulement.

Des adversaires "tout simplement plus forts"

Sans même évoquer les deux prétendants à la victoire finaleTadej Pogacar et Jonas Vingegaard, qui comptent près de sept minutes d'avance sur lui, David Gaudu n'a pas été capable de rivaliser avec les six autres coureurs le devançant. Excepté le vainqueur d'Issoire Pello Bilbao, arrivé dans le même temps. 

"J'étais à fond, toute l'ascension a été montée à bloc. Je ne peux pas faire grand-chose d'autre", estime le Breton, quatrième du Tour 2022.

Je me sentais vraiment bien, j'avais de bonnes sensations, les coureurs devant au classement général sont tout simplement plus forts.

David Gaudu

Leader de la formation Groupama FDJ

L'accélération d'Adam Yates à deux kilomètres et demi de l'arrivée, suivie par Sepp Kuss, Tadej Pogacar et le maillot jaune Jonas Vingegaard, l'a laissé sur place. "Il est à son niveau de données de performances", assure le manager général de Groupama-FDJ Marc Madiot.


Des espoirs de podium qui s'envolent

"On va continuer à s'accrocher, car on est là pour jouer le classement général, explique David, mais ça va peut-être nous laisser un peu de liberté pour se glisser dans une échappée. Et si le lendemain, on explose... ce sera comme ça."

Du podium annoncé en amont de la Grande boucle, l'objectif avait déjà glissé. "Le top-5, ce n'est pas ridicule. Dans un Tour de France aussi rapide, il ne faut pas cracher dessus", assurait Thibaut Pinot le 9 juillet dernier. Mais à 8 étapes de l'arrivée sur les Champs Élysées, ce nouvel objectif parait compliqué, Adam Yates, l'actuel cinquième, affichant 1 minute et 45 secondes d'avance.

"J'ai fait quatrième du Tour, deuxième de Paris-Nice, se défend Gaudu. Ce n'était pas déconnant d'annoncer viser le podium. Les jambes ont parlé, je suis moins fort."

Des victoires d'étapes en ligne de mire

L'ex-lieutenant de Thibaut Pinot, qui a lui craqué à huit kilomètres du sommet vendredi, laisse entendre qu'il est désormais prêt à se reporter sur des victoires d'étapes.

Même si l'objectif initial sera très difficilement atteignable maintenant, il y a aussi celui de gagner des étapes. Ce serait beau

David Gaudu

Leader de la formation Groupama FDJ - 9e au classement général

"En 2021, j'étais éloigné au classement et finalement beaucoup plus libéré en troisième semaine, pourquoi ne pas faire la même chose ?" ajoute le Breton.

Une nouvelle ambition que le public semble avoir compris.

Ce samedi, une nouvelle étape de montagne dans les Alpes attend les coureurs.

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