Tour de France : la spectatrice à la pancarte toujours en garde à vue. Le Tour retire sa plainte

La spectatrice munie d'une pancarte et soupçonnée d'être à l'origine samedi 26 juin en Bretagne d'une chute importante dans le peloton du Tour de France, est toujours en garde à vue ce jeudi matin. L'organisation du Tour de France retire sa plainte contre elle.

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Les organisateurs du Tour de France ont retiré jeudi leur plainte contre la femme à l'origine de la chute lors de la 1re étape. Une décision prise "dans un souci d'apaisement" face à l'emballement médiatique provoqué par cette affaire, selon Pierre-Yves Thouault, le directeur adjoint du Tour de France.

Pierre-Yves Thouault rappelle que "l'attention doit se porter sur les coureurs et non pas sur le public" tout en invitant les spectateurs à respecter scrupuleusement les règles de sécurité.

Cette femme est toujours en garde a vue, a indiqué ce jeudi matin le commandant du groupement de gendarmerie du Finistère, le colonel Nicolas Duvinage, ce jeudi matin, précisant que celle-ci était de 24h maximum.

"La dame s'est présentée d'elle-même à la gendarmerie de Landerneau hier vers 13H/14H", a-t-il précisé, soulignant cependant qu'elle avait été "formellement identifiée dès hier (mercredi) matin".

Une femme de 30 ans originaire du Nord Finistère

Les gendarmes "s'apprêtaient à aller l'interpeller au moment où elle s'est présentée", a-t-il assuré.

Il a précisé qu'il s'agissait d'une femme de 30 ans, de nationalité française, vivant maritalement dans le Nord-Finistère et qu'elle avait exercé son droit à voir un médecin avant d'être auditionnée dans la soirée. Une perquisition a eu lieu à son domicile, a-t-il ajouté.

Enquête pour blessures involontaires

Mardi, le procureur de la République de Brest Camille Miansoni avait indiqué à la presse que l'enquête progressait "bien". L'enquête a été ouverte pour "blessures involontaires avec incapacité n'excédant pas trois mois par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence". Elle a été confiée à la brigade de gendarmerie de Landerneau. Le procureur devrait s'exprimer dans l'après-midi, ce jeudi 1er juillet. 

Samedi, lors de la première étape du Tour, une spectatrice qui agitait une pancarte en tournant le dos au sens de la course avait été percutée par le peloton, provoquant la chute de nombreux coureurs à 45 km de l'arrivée. Sur la pancarte de la femme vêtue de ce qui semble être un ciré jaune et portant une casquette verte on pouvait lire "Allez opi-omi!", ce qui signifierait en allemand "allez papy-mamie!" laissant penser qu'elle était peut-être allemande. 

Depuis le début, le Tour a été marqué par des chutes violentes et spectaculaires, dont celle provoquée par la spectatrice et sa pancarte. Mardi, les coureurs ont manifesté leur mécontentement face à la multiplication des chutes, en mettant pied à terre pendant une minute, 500 m après le départ de la 4e étape entre Redon et Fougères.
 

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