Les salariés de Franciaflex à Guipry-Messac et au Rheu sont en grève. Ils veulent 50 euros d'augmentation et un rattrapage de pouvoir d'achat. Hier mercredi, ils ont rencontré la direction, mais les négociations ont échoué.
Franciaflex fabrique des menuiseries en aluminium, en PVC. Le groupe possède cinq sites en France, deux en Bretagne. Les unités de Guipry-Messac et du Rheu emploient respectivement 87 et 103 salariés qui depuis le 29 septembre se sont à une forte majorité mis en grève. Ils réclament 50 euros d'augmentation mensuelle, un rattrapage de pouvoir d'achat, et une amélioration des conditions de travail.Après une réunion lundi à Paris et une autre hier soir à Maisons-Alfort, la direction refuse ces demandes. Selon la CFDT construction et bois du Rheu et la CGT, elle propose uniquement des embauches à venir mais sans précision, en raison du nombre d'heures supplémentaires déjà réalisées. Mais aucune avancée sur les salaires.
Depuis le rachat, de nombreux désaccords
Depuis 2006 et le rachat de l'entreprise par la Société financière de produits industriels (SFPI), les négociations annuelles obligatoires ont entraîné 10 désaccords. Alors que le coût de la vie augmente, les salaires ne suivent pas.
Toujours selon les syndicats, depuis un an et demi, le rythme de travail s'intensifie, les départs en retraite ne sont pas remplacés.
Le mouvement de grève a été reconduit pour demain au Rheu et à Guipry-Messac demain vendredi. Aucune autre discussion n'est pour l'instant prévue avec la direction. Qui n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Reportage : G. Le Morvan / M. Trégouët / P. Nau
Les salariés de Franciaflex à Guipry-Messac et au Rheu sont en grève. Ils veulent 50 euros d'augmentation et un rattrapage de pouvoir d'achat. Hier mercredi, ils ont rencontré la direction, mais les négociations ont échoué.
Reportage : G. Le Morvan / M. Trégouët / P. Nau.