Hervé Lejoux aimerait que le vote blanc compte, comme un suffrage exprimé, pour que les gens arrêtent de voter par défaut. Le Rennais se lance dans la campagne présidentielle et, comme tous les candidats, à la recherche des parrainages qui lui permettront d'affirmer son engagement.
Le vote blanc doit avoir un vrai impact. C'est le message porté par le Rennais Hervé Lejoux. Ce quinquagénaire est le président et porte-parole de l'association "Vive la Démocratie". D'emblée il annonce la couleur, il a toujours voté par défaut, jamais guidé et inspiré par un candidat en qui il puisse se reconnaître.
G. Le Morvan, T. Bouilly, H. Notat / avec Hervé Lejoux, Porte parole de l'association "Vive la démocratie"
Quid du vote blanc
Voter blanc, c'est déposer dans l'urne une enveloppe vide ou une enveloppe avec un bulletin dépourvu de tout nom de candidat. Mais attention, ce bulletin doit avoir la taille des bulletins avec les noms des candidats. Une simple feuille blanche peut faire l'affaire, encore faut il qu'elle soit du même format que les bulletins officiels sinon on appelle ça un vote nul. En 2014, il a été décidé de le comptabiliser et de le séparer des votes nuls, sauf que dans les faits ils ne sont pas pris en compte dans les résultats. Pour les militants du vote blanc, il s'agirait aussi de pallier l'abstention, de plus en plus massive lors des scrutins.En Bretagne, le Costarmoricain Gérard Gautier porte ce message depuis longtemps. Le président de "Blanc c'est exprimé" défend cette position à chaque élection depuis 1989 avec l'envie de "ramener les Français aux urnes". Pour 2017, il semble opter pour une autre attitude, le boycott, qu'il exprime dans une vidéo.