Le 31 juillet 2018, en pleine nuit, les habitants du quartier qui sont éveillés assistent à un triste spectacle. La flèche du clocher de leur église s'embrase et finit par s'éffondrer. Aucune victime mais des dégâts considérables. Les offices ont repris, mais la reconstruction se fait attendre.
Aprés deux mois pour sécuriser le site, les paroissiens ont pu à nouveau célébrer des messes grâce à l'installation d'une toiture provisoire mais sans clocher. Pour Robert Langouët, curé de l'église , l'ambiance n'est plus la même : " sans l'invitation des cloches, les dimanches, les baptêmes, les mariages n'ont plus la même saveur. Les cérémonies sont plus tristes ."
le projet est de reconstruire sur place une flèche à l'identique, hissée par une grue. Le diocèse éspère voir ces travaux achevés d'ici 18 mois, mais le chantier est complexe.
Une église classée, une reconstruction sous haute surveillance
Une procédure judiciaire est en effet toujours en cours pour déterminer les causes du sinistre et les responsabilités en matière d'assurance. En effet, le clocher abritait les antennes de deux opérateurs téléphoniques qui pourraient être à l'origine du sinistre. les expertises doivent donner leurs conclusions avant de pouvoir déposer un permis de reconstruction.Il faudra aussi compter avec les directives des Monuments Historiques. L'église est en effet classée pour ses mosaïques du sculpteur Odorico, des vitraux, des peintures et des sculptures de qualité. " Pour ces raisons, nous devons avoir l'autorisation du Ministère de la Culture avant de lancer les travaux " précise Régis Boccard, économe du diocèse de Rennes.
Le coût de la reconstruction est pour le moment estimé à un million d'euros.