Si ce n'est un vrai retour à la normale, cela en prend le chemin. Plus de 1000 candidats au Paces se sont retrouvés pour la première épreuve du concours validant la première année commune des études de santé (Paces). Les examens prévus au mois de mai avaient été reportés mi-juin.
Ambiance particulière pour les candidats au Paces de l'université de Rennes. S'ils sont parmi les premiers de France à pouvoir passer les épreuves, cela a demandé un véritable aménagement. Initialement prévu au mois de mai, le concours a démarré ce lundi 15 juin, loin de l'université et de ses amphithéatres. Il a été délocalisé au Parc des expositions de Bruz, plus habitué à recevoir des étudiants festivaliers que des épreuves de médecine. Qu'à cela ne tienne, il fallait au moins les hall 3 et 4 pour pouvoir maintenir correctement le protocole sanitaire strict, mis en place par l'université.
Un protocole strict
En effet, réunir presque 1200 étudiants au même endroit, au même moment n'aurait pas été possible sans l'espace proposé par le parc des expositions. Toutes les informations étaient disponibles sur le site internet de l'université. Il fallait maintenir un mètre de distance avant, pendant et après l'épreuve. Les futures blouses blanches ont donc dû arriver une heure avant le début de l'épreuve et sont rentrées par groupe de 50 dans les différents halls.
Cette épreuve, c'est un moment que Malo attendait depuis longtemps. Il passe le Paces pour la seconde fois et sait que c'est sa dernière chance. A partir de l'année prochaine, les redoublants ne seront plus admis dans l'épreuve. Si le jeune homme a trouvé l'attente pénible, il relativise :
Un mois c'était long mais cela m' a permis de travailler et de réviser plus longtemps.
Pas une épreuve au rabais
Une chose est certaine, hormis le decorum, rien ne change. Il n'était pas question pour l'université de faire une épreuve au rabais mais juste permettre à tout le monde de passer l'examen dans de bonnes conditions et d'assurer l'égalité des chances.
C'est le même programme que l'an passé, il n'y a que la forme qui change. Ni le report, ni la pandémie n'ont influé sur le contenu des épreuves.
assure Marc-Antoine Belaud-Rotureau le président du Jury.
A noter toutefois que cette année les épreuves vont se dérouler sur cinq jours au lieu de trois l'an passé. Avantage ou inconvénient, il est trop tôt pour se prononcer. Une chose est certaine, avec la réforme et la mise en place du Pass, cette épreuve du Paces se déroulait pour la dernière année, nul doute que les candidats présents aujourd'hui en garderont un souvenir particulier.