L'attestation de déplacement restera obligatoire au delà du 1er décembre, a annoncé le Premier ministre jeudi 12 novembre... et peut-être même jusqu'à Noël. Décision prise alors que les contrôles se multiplient depuis la fin des vacances de la Toussaint.
"Un bout de papier qui ne sert à rien" pour les uns, un "casse-tête à remplir" pour les autres... Quoiqu'il en soit, il va falloir s'y faire, à cette attestation de déplacement. Jean Castex a prévenu : une attestation pour se déplacer sera toujours nécessaire au-delà du 1er décembre y compris si le confinement est allégé."Il serait irresponsable de lever et même d'alléger le dispositif" de confinement pour l'instant, estimait le Premier ministre lors du point presse du 12 novembre. Deux semaines après l'annonce du second confinement et devant la baisse "fragile" de la deuxième vague de Covid-19, Jean Castex a appelé à la "prudence" en attendant de voir si ces résultats se confirment.
Rappelons que, contrairement au premier confinement, trois types d'attestation circulent actuellement: l'attestation de déplacement pour motif professionnel, l'attestation scolaire pour le transport des enfants et l'attestation dérogatoire limitée à une heure et dans un rayon de 1 kilomètre notamment pour les courses, pour des raisons médicales ou une activité physique.
Contrôles renforcés
Depuis la fin des vacances de Toussaint, les contrôles se sont multipliés sur le terrain. Lors d'une conférence de presse, le 5 novembre, le préfet du Finistère avait été clair: "Après ce temps de pédagogie, on va passer à la vitesse supérieure. C'est un confinement avec des exceptions scolaires et professionnelles, mais cela reste un confinement".
"On n'est plus dans la prévention, confirmait jeudi le Commandant Renaud Moal lors d'un contrôle effectué dans le centre de Rennes. Désormais, les gens sont censés connaître l'existence de cette attestation".
#Rennes aujourd'hui renfort collègues CRS dans le cadre crise sanitaire.
— Police nationale 35 (@PoliceNat35) November 12, 2020
Respect des règles=sécurité pour tous.#TousAntiCovid @bretagnegouv pic.twitter.com/1EYUQ3aowH
Pour mémoire, tout contrevenant s'expose à une amende de 135 euros, 200 euros en cas de récidive.
Du reste, les transgressions ne semblent pas être monnaie courante dans la région. Globalement, se déplacer muni du précieux sésame semble être rentré dans les moeurs tout comme porter le masque. Au cours de ce contrôle d'une heure organisé à Rennes, seuls deux procès verbaux ont été dressés.