C’est l’enseignement d’un sondage réalisé par l’Ifop pour le magazine en ligne Consolab. Les Français ont un coup de bambou, au-delà de l’effet de l’automne, et acceptent moins les consignes de ce confinement, pourtant plus « light » que le premier.
On le sent, les impressions personnelles de chacun le confirment : on vit un confinement plus « mou » qu’en mars dernier. C’est ce qui ressortait d’un débat organisé ce jeudi dernier sur notre site internet: au-delà des dérogations, les Français prennent des libertés, tant dans la sphère professionnelle que personnelle.
Alors que certains réclament un durcissement des règles de confinement, le sondage de l'Ifop réalisé pour le magazine Consolab confirme une moindre acceptation des mesures anti-Covid.
Plus de déplacements
En à peine une semaine, 60% de l’échantillon national représentatif de 2030 personnes admet avoir déjà transgressé les règles de circulation depuis le 30 octobre dernier, date du début du second confinement.L’une des raisons évoquées : retrouver son amoureux. On pourra dire que c’est pour la bonne cause, mais c’est tout de même une transgression. 14% des personnes interrogées ont déjà rejoint leur partenaire sexuel avec qui ils ne sont pas en confinement, et 25% pensent le faire d’ici la fin du confinement.
Ecoles ouvertes, déplacements professionnels encore visibles, parcs accessibles, liste de commerces de première nécessité plus large... plusieurs facteurs poussent les Français hors de chez eux. Mais au-delà, 21 % des jeunes de moins de 25 ans envisagent de changer de résidence d’ici la fin du confinement.
Le télétravail en question
Pour la première fois, l’institut de sondage a intégré des questions sur le télétravail. Il en résulte que pour 46% des personnes exerçant une activité télétravaillable, « les entreprises ne respectent pas scrupuleusement l’obligation de passer en télétravail ».Lers autres alternent entre présentiel (40%) ou se déplacent tous les jours sur leur lieu de travail habituel (14%).