Selon un communiqué du Procureur de la République à Rennes, Philippe Astruc, une enquête en "homicide par conjoint" a été ouverte dans le cadre de l'affaire du couple défenestré à Rennes. Les investigations montrent que certaines lésions peuvent être liées à une lutte au sein du couple avant la chute.
"Des lésions observées autres que celles liées à la chute dans le vide, sont compatibles avec une lutte". Ce sont les précisions données par Philippe Astruc, Procureur de la République à Rennes liées aux investigations dans le cadre de la mort d'un couple défenestré vendredi 12 juillet en fin d'près midi dans le centre-ville de Rennes.
Selon le communiqué du parquet, "les investigations et notamment les auditions de témoins, ainsi que les résultats de l'autopsie de la femme victime on conduit à qualifier désormais l'enquête en "homicide par conjoint".
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Un cri avant une chute
L'enquête n'avait pas mis en évidence "l'intervention d'un tiers" mais des recherches avaient été menées "en recherches des causes de la mort."
Sur place, au moment des faits plusieurs témoins avaient entendu un "cri" avant de voir les corps chuter.
Les corps retrouvés à l’angle de la rue du docteur Francis Joly et du passage du Couëdic à Rennes, s'est produit au domicile de la femme née en 1991, infirmière de profession. Selon les témoins, la femme est tombée la première puis l'homme né en 1986 qui était ingénieur.
Toujours selon le procureur de Rennes, "les investigations se poursuivent dans un cadre criminel."