Les cinq mineurs et un jeune majeur seront renvoyés devant un tribunal pour "violence en réunion" et "violences avec arme". Ils sont mis en cause dans une altercation et des coups de feu dans un bus à Rennes le 6 juin dernier.
Le 6 juin dernier, des coups de feu éclatent dans un bus de la Star à Rennes, à 20h, place de la République.
Une altercation s'était produite entre plusieurs personnes montées à bord du bus et un mineur, "lequel avait sorti une arme à feu qu'il avait utilisée à trois reprises en se blessant à cette occasion", a rappelé le procureur de la République de Rennes Philippe Asruc, confirmant des informations de la presse locale.
"Poursuivis sous la qualification de violences en réunion avec préméditation dans un transport en commun", cinq mineurs, âgés entre 15 et 17 ans ont été présentés à un juge et comparaîtront le 6 octobre devant le tribunal pour enfants.
L'un d'eux, auteur des tirs y répondra de faits de "violences avec arme" avec ITT inférieure à 8 jours dans un transport en commun. "Il est par ailleurs soumis à une mesure de placement avec éloignement de Rennes", a ajouté le procureur.
Un sixième mis en cause, âgé de 18 ans, comparaîtra devant le tribunal correctionnel le 8 décembre. Il devra répondre "de faits de violences en réunion avec préméditation dans un transport en commun", a indiqué M. Astruc.
Sous contrôle judiciaire
Selon le procureur, sept personnes dont une mineure ont été placées en garde à vue mardi à l'issue des investigations.
"La mineure était laissée libre, aucun fait pénalement qualifiable ne pouvant lui être imputé", a précisé le magistrat.
Selon le procureur, l'enquête, diligentée par la police judiciaire de Rennes, a notamment permis au moyen des images de vidéo protection du bus, que "plusieurs personnes étaient montées dans le bus et avaient eu une altercation" avec un mineur blessé à la main par des tirs. D'après l'enquête celui-ci "avait sorti une arme à feu qu'il avait utilisée à trois reprises en se blessant à cette occasion".
Les personnes avaient pris la fuite après les coups de feu, mais "les investigations permettaient d'identifier cinq personnes" parmi lesquelles deux individus qui avaient été blessés par les tirs, "l'un à la main et l'autre à la cuisse", sans qu'ils ne se soient manifestés auprès de la police pour signaler leurs blessures.