Des militants de gauche agressés par un groupe d'hommes cagoulés à Rennes. Une enquête est ouverte

Un groupe d'hommes cagoulés et armés de matraques, battes de baseball et bombes lacrymogènes a agressé cinq colleurs d'affiches à Rennes dans la nuit du 5 au 6 juin. Une enquête a été ouverte.

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Le parquet de Rennes a ouvert une enquête après la plainte de cinq militants de gauche qui, selon le député LFI Frédéric Mathieu, ont été agressés par "un groupe d'hommes cagoulés" et armés alors qu'ils collaient des affiches.

"Durant la nuit du 5 au 6 juin, lors d'une action de collage d'affiches contre la réforme des retraites, un groupe de militant·e·s de la France Insoumise et du Parti de Gauche a été agressé par un groupe d'hommes cagoulés armés de matraques, battes de baseball et bombes lacrymogènes."

Frédéric Mathieu

Député LFI d'Ille-et-Vilaine


"Cinq personnes sont blessées, toutes sont choquées par la violence et la rapidité de l'attaque" ajoute Frédéric Mathieu.

Le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, a confirmé à l'AFP que cinq plaintes ont été déposées mardi au commissariat de Rennes. "Une enquête pour violences volontaires en réunion a été confiée à la sûreté départementale de Rennes" a-t-il précisé.

Recrudescence des violences d'extrême droite

Pour Frédéric Mathieu, "il convient désormais de prendre la mesure de cet événement dans le continuum de violences d'extrême droite sur notre territoire". Le député de La France Insoumise cite notamment "la recrudescence de tags néonazis" mais aussi des "tentatives de sabotage de lectures drags à Saint-Senoux (Ille-et-Vilaine) et Lamballe (Côtes d'Armor) ou une agression d'étudiants sur le campus rennais de Beaulieu."


"L'atonie de l'Etat face à la situation du maire de Saint-Brevin", qui a démissionné après avoir subi des menaces de l'extrême droite et un incendie volontaire à son domicile, "encourage la violence en entretenant un sentiment d'impunité" déplore Frédéric Mathieu.

(Avec AFP)

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