Le pronostic vital du garçon de 5 ans blessé par balle sur fond de trafic de drogue le 26 octobre dernier n'est plus engagé, mais il présentera "très vraisemblablement des séquelles neurologiques", indique ce jeudi 7 novembre le Parquet de Rennes. Les investigations sont désormais placées sous l'autorité de la JIRS de Rennes, une juridiction spécialisée dans la lutte contre le crime organisé.
Si le pronostic vital du jeune garçon de 5 ans touché par deux balles dans la tête le 26 octobre dernier n'est plus engagé, "il présentera toutefois très vraisemblablement des séquelles neurologiques et une infirmité permanente est envisagée par le médecin légiste", indique ce jeudi 7 novembre le Parquet de Rennes.
L'enfant avait été opéré à deux reprises, le dimanche 27 octobre et le lundi 28 octobre. Dix jours plus tard, après que sa sédation a été progressivement réduite, il a pu être extubé.
L'enfant avait été grièvement blessé alors qu'il était à l'arrière d'une voiture à Pacé près de Rennes. La voiture avec son père au volant avait été la cible de tirs par armes à feu.
"Le père du jeune homme, qui demeure Rennes, alerté qu’un groupe d’hommes était à sa recherche, a souhaité le mettre à l’abri chez la mère de l’enfant, et s’y cacher également", rapporte le Parquet
En quittant son domicile et au volant de sa voiture, "il s’est aperçu qu’un véhicule, dont les occupants étaient cagoulés, le suivait. Bien qu’il ait essayé de les semer, au moins l’un d’eux a ouvert le feu à plusieurs reprises sur son véhicule, touchant l’enfant à deux reprises, à la tête", rapporte le procureur de la république.
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Une information judiciaire a été ouverte le 28 octobre dernier pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, à Rennes, Pacé et Vézin-le-Coquet et confiée à la Section de Recherches et à la Brigade des recherches de la Gendarmerie de Rennes.
Ce jeudi 7 novembre, le parquet de Rennes indique dans un communiqué que les investigations sont désormais placées sous l'autorité du juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes, une juridiction créé il y a 20 ans pour lutter contre le crime organisé.
L'enquête est toujours confiée en co-saisine aux services spécialisés de la police et de la gendarmerie nationale.
Celle-ci vise à poursuivre les investigations destinées à identifier et interpeler les occupants du véhicule ayant pris en chasse celui de la victime et duquel les coups de feu ont été tirés, ainsi que leurs complices ou coauteurs.
Après cette dramatique fusillade, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'était déplacé à Rennes le 1er novembre pour annoncer des renforts et la mise en place d'une "task force" contre la lutte contre le narcotrafic dont il voulait faire "une grande cause nationale.