Féminicide à Pont-Péan. Le conjoint risque la réclusion criminelle à perpétuité

Un homme a admis aux enquêteurs avoir étranglé son épouse ce dimanche 22 janvier 2023 à Pont-Péan près de Rennes (Ille-et-Vilaine). Il a été mis en examen pour homicide volontaire et risque la réclusion criminelle à perpétuité.

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L’homme qui a avoué avoir étranglé sa femme ce dimanche à Pont-Péan près de Rennes a été mis en examen et placé en détention provisoire, informe le procureur de Rennes, Philippe Astruc.

L’homme de 36 ans risque la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir étranglé sa compagne.

Lire : Fémincide. La victime a été étranglée. Ce que l'on sait du drame de Pont Péan

Les éléments de l’enquête

Ce maçon s’était présenté le dimanche 22 janvier 2023 au commissariat de police de Rennes pour signaler qu’il avait retrouvé sa femme décédée à leur domicile à Pont Péan.

Les gendarmes avaient constaté la découverte du corps sans vie de son épouse. Une autopsie avait démontré que le décès avait eu lieu par strangulation, avec l’aide d’un lien.

L’homme a rapidement avoué aux enquêteurs être à l’origine du décès de son épouse, à la suite d’un étranglement avec une rallonge électrique. Il n’a pas pu expliquer la cause de son geste.

Lire : Féminicides. Quelles sont les histoires personnelles qui se cachent derrière les statistiques bretonnes ?

Un couple séparé qui venait de se retrouver

Le mis en cause a expliqué que le couple s'était rencontré le 24 novembre 2014 et marié le 20 mai 2017. Maçon dans l'entreprise de son frère et elle sans emploi. Ils n’ont pas d’enfant.

Une séparation à l’initiative de la victime s’était faite en novembre 2021, date à laquelle elle était repartie vivre auprès de sa mère dans le 56 puis dans un foyer à Rennes.

Il avait pour sa part été hospitalisé en février 2022 à la suite d’une tentative de suicide qui avait nécessité un séjour d’un mois en milieu spécialisé. Il devait à ce moment-là faire l’objet d’une procédure pour des violences sans ITT sur un personnel médical pour laquelle il est convoqué devant le tribunal correctionnel en juillet 2023.

Selon les éléments de l'enquête, une reprise de relations plus fréquentes au sein du couple paraît s’être faite depuis le début de l’année 2023.

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