A quelques minutes du coup d’envoi du match Auxerre-Rennes, comptant pour la dixième journée de Ligue 1, un policier d’Auxerre a été blessé par des supporters bretons. Selon Bruno Retailleau, trois personnes ont été interpellées. L’une d’elle a été placée en garde à vue. Le ministre demande la plus exemplaire des sanctions.
Sur son compte X, (ex-Twitter), le syndicat de policiers Alliance a posté une photo du policier, nez cassé, visage tuméfié.
Inacceptables #violences commises (nez cassé et mâchoire abîmée) par des pseudos supporters rennais en marge du match de #football de #Ligue1 #Auxerre - Rennes !
— ALLIANCE PN (@alliancepolice) November 3, 2024
Pseudos car ce sont des sauvages qui se sont acharnés sur notre collègue !
Prompt rétablissement et soutien total.… pic.twitter.com/NcwKaMOFnK
Des heurts entre les supporters rennais et les forces de l’ordre ont éclaté dans l’après-midi ce dimanche 3 novembre.
Des heurts devant le stade
Les supporters étaient invités à rallier le stade de l’Abbé- Deschamps en se regroupant à la sortie de l’autoroute. Un petit groupe d’ultras avait décidé de braver l’arrêté préfectoral pour s’y rendre seuls et sans escorte.
C’est alors que le ton est monté avec les policiers. L’un d’eux est tombé au sol et a été frappé. Le syndicat de policiers évoque des sauvages qui se sont acharnés sur notre collègue. L’homme a le nez fracturé et une ITT de 10 jours. Les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène.
Le soutien du ministre de l'Intérieur
"Trois suspects de l’agression ont été arrêtés" indique le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau qui dénonce des "comportements inacceptables" qui méritent "la plus exemplaire des sanctions".
Aujourd’hui, à Auxerre, un policier a été frappé alors qu’il était pris à parti par des supporters rennais. Trois suspects ont été arrêtés. Si les fais sont avérés, ce genre de comportements inacceptables mérite la plus exemplaire des sanctions. Soutien à nos policiers mobilisés…
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) November 3, 2024
Avant d'ajouter : "Soutien à nos policiers mobilisés chaque week-end pour sécuriser des matchs qui ne devraient être rien d’autre que du sport et qui voient des sauvages se déchaîner sans état d’âme."