L'entraîneur Corse aime les Bretons. Il se plait bien en Bretagne. Et pourtant, il avoue que la fin de saison sera déterminante pour son avenir au sein du club.
Il a ses gestes, ses mimiques, ses coups de gueule sur le banc les soirs de matchs. Ses déclarations sans concession à la presse, qui l'aime bien, mais à qui il ne le rend pas. Un jour, Frederic Antonetti ne veut plus faire le buzz. Un autre, il vire un journaliste de la salle de conférence de presse.
Un homme sans concession
Avec le club, qui selon lui est à sa place dans le classement de la Ligue1, avec ce qu'il y a d'usant d'être toujours celui qui passe juste à côté du trophée : un podium en championnat, une coupe. Bref, de l'Europe, qui est dans toutes les bouches, mais qui selon lui doit se construire également avec un budget.
Sans concessions avec les supporters non plus. "De toute façon, vous ne m'aimez pas" a-t-on pu l'entendre dire à un représentant d'un club de supporters, "vous aimeriez que je vienne vous saluer, faire des tours de stade, je ne suis pas comme ça, c'est tout".
Frederic Antonetti n'est pas comme ça. Lors de la victoire en demi-finale, Gilles le Morvan, qui a conduit cet entretien, lui demande: et vous, vous êtes content. "Un regard à ma femme suffit à mon bonheur" a-t-il répondu. "Sur le banc, on ne voit que 5% de ma personnalité. Les 95 autres, les gens ne la connaissent pas."
L'interview de Gilles Le Morvan, Thierry Bouilly et Gaëlle Villeneuve
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