Longtemps bousculé par les joueurs de Sabri Lamouchi, le Paris SG un peu nonchalant, a progressivement accéléré pour faire valoir sa supériorité et l'emporter à Rennes (1-3), ce dimanche, pour la 6e journée de Ligue 1.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Premier revers à domicile de la saison pour Rennes, qui fait descendre les Rouge et Noir à la 12e place, avec 7 unités, alors qu'avec 18 points sur 18 possibles, les hommes de Thomas Tuchel reprennent leur 5 points d'avance sur leur dauphin, Lille. Une rencontre devant 29 205 spectateurs, un record au Roazhon Park !
En difficulté face au pressing des Rouge et Noir
Après sa prestation critiquée à Liverpool mardi et avoir bénéficié de deux jours de récupération en plus que Rennes, on s'attendait à un démarrage sur les chapeaux de roues des Parisiens. Et pourtant, il a fallu 25 bonnes minutes pour voir Paris faire quelque chose de sa possession de balle écrasante. Face à des Bretons positionnés en 4-4-1-1, avec Clément Grenier en soutien de M'Baye Niang, les Parisiens, parfois inhabituellement maladroits techniquement, ont peiné à combiner et créer des décalages face à l'intensité et au pressing adverse.
Buffon a assuré pour Paris
Défensivement, ils ont même souffert face à la vitesse des contres bretons, emmenés par Imsaïla Sarr, Niang ou James Léa Siliki, mais ils ont pu se reposer sur un très bon Gianluigi Buffon, préféré à Alphonse Aréola. Le portier italien a été attentif sur une demi-volée de Niang (4e) et deux frappes du latéral rennais de Ramy Bensebaïni (39, 73) ainsi que sur une tête de Jordan Siebatcheu au premier poteau sur un corner (87). Il a aussi été suppléé par Marquinhos sur un tir croisé de Léa Siliki (11).
Réveil des Parisiens en fin de première mi-temps
Sur le corner qui avait suivi, il n'avait en revanche rien pu, Adrien Rabiot poussant de l'épaule dans son propre but le ballon dévié au premier poteau par Niang (1-0, 11e). Le coup de barre compréhensible des Rouge et Noir dans le dernier quart d'heure du premier acte a sonné le réveil parisien. Face à une équipe qui n'a pas su garder un avantage acquis à Lille (1-3), Marseille (2-2), Nice (1-2), ni même face à Jablonec en C3 jeudi, ne devant sa victoire (2-1) qu'à un pénalty de dernière minute, Paris a rétabli la situation juste avant la mi-temps.
Un premier but du PSG signé Di Maria
Au terme d'une belle combinaison à gauche, ponctuée par un centre de Julian Draxler, Edinson Cavanni laissait passer pour Angel Di Maria, lancé, dont la frappe à ras de terre et tendue ne laissait aucune chance à Tomas Koubek (1-1, 45). Au retour des vestiaires, Paris démarrait fort, Cavanni touchant le poteau de Koubek d'une frappe croisée (46), avant qu'une demi-volée de Di Maria, après un changement d'aile de Marco Verratti ne frôle la transversale (47).
L'entrée de Ben Arfa n'a pas inversé le cours du match
Cinq minutes plus tard, sur une action confuse, Damien Sa Silva puis Benjamin Bourigeausd sauvaient sur la ligne, mais c'est finalement Thomas Meunier, servi d'une sublime passe diagonale de Neymar, qui donnait l'avantage à Paris d'un tir très précis dans le petit filet opposé (1-2, 61). L'entrée d'Hatem Ben Arfa peu avant, ne changeait rien à la physionomie du match et c'est même Eric Choupo-Moting qui donnait encore un peu plus d'ampleur à la victoire du club de la capitale (1-3, 83) qui préserve ainsi son bilan immaculé de 6 victoires en 6 journées.
La déclaration de Sabri Lamouchi, l'entraîneur de Rennes
"(On éprouve)
beaucoup de frustration, de déception, mais je n'ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs. Ils ont mis du coeur de l'intensité, ils ont fait beaucoup d'efforts, ils ouvrent encore le score... Mais, ensuite, on recule, on recule. Il a fallu être très positif à la pause, on est plutôt bien revenu. On a pris beaucoup de risques dans les changements, dans le jeu. La victoire parisienne n'est pas imméritée, mais mes joueurs n'ont pas été récompensés. Ils ont été trop joueurs. Quand on mène, on doit jouer différemment. Car on a trop vite perdu les ballons, on aurait dû essayer de le garder plus longtemps, pour les faire plus courir. On l'a fait par moments, on a eu des situations. Il a fallu un grand Buffon par moments... Dans l'attitude et le comportement, j'ai apprécié leur état d'esprit. Sur le contenu, oui, on a franchi un palier, mais on ne doit pas jouer pour jouer, mais pour gagner. Peut-être faut-il passer par là ?"