Sept personnes ont été interpellées mardi 30 mai dans le cadre de l'enquête sur l'agression de deux motards de la police lors de la manifestation "Ni Le Pen, ni Macron" en avril. Cinq d'entre elles ont été placées en détention provisoire ce mercredi dans l'attente de leur procès, renvoyé en juin.
Cinq des sept personnes interpellées mardi 30 mai ont été présentées devant le tribunal correctionnel de Rennes ce mercredi dans le cadre d'une comparution immédiate.
Elles ont demandé le renvoi de leur procès pour préparer leur défense. Dans l'attente de l'audience renvoyée au 21 juin, elles ont été placées en détention provisoire.
Un mineur, également interpellé le 30 mai, a été déféré devant un juge pour enfants en fin d'après-midi. Le septième homme avait été remis en liberté mardi dans la soirée.
Ces sept individus avaient été interpellés dans le cadre de l'enquête sur l'agression de deux motards de la police le 27 avril dernier à Rennes, lors de la manifestation "ni Le Pen, ni Macron". L'un des deux agents avait notamment été pris à partie par un groupe de six ou sept personnes "qui lui avaient donné des coups et avaient tenté de renverser sa moto" comme nous l'avait indiqué un jeune présent sur place au moment des faits.
L'agent avait alors sorti son arme et mis en joue les manifestants cagoulés. "Un geste de légitime défense" fait "avec sang-froid, tempérance et modération" avait indiqué la Préfecture d'Ille-et-Vilaine.
Lorsque les manifestants avaient pris un peu plus de distance avec le policier, ce dernier avait rangé son arme et avait enfourché sa moto pour repartir.