Porte brisée au local de FO à Rennes, "il ne faut pas dramatiser, mais surtout pas banaliser"

En arrivant devant leur local, ce vendredi 19 avril 2024, les militants de Force Ouvrière de Rennes ont eu la mauvaise surprise de constater que la porte avait été brisée. Ils dénoncent une tentative d’intimidation dans un climat de plus en plus violent.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les militants de Force Ouvrière avaient quitté les locaux vers 20h ce jeudi 18 avril. Le lendemain matin, ils ont découvert la porte d’entrée du local fracassée. D’après les voisins, les faits se seraient déroulés vers 2h du matin.

Un acte prémédité 

Mais Fabrice Le Restif, le secrétaire général de Force Ouvrière d’Ille-et-Vilaine, en est persuadé, ce n’est pas l’acte d’une personne alcoolisée un jeudi soir. Le syndicat a déjà subi ce genre de dégradations à deux reprises.

"La porte vitrée avait été renforcée, décrit-il, ce n’est pas quelqu’un qui balance une canette de bière, cela n’aurait même pas éraflé la vitre". Pour le syndicaliste, "il fallait donc avoir du matériel : quelque chose comme une masse et cela veut dire que le geste était prémédité."

Une forme d’intimidation

L’action n’a pas été revendiquée, mais pour Fabrice Le Restif, il s’agit clairement d’une forme d’intimidation. "Nous sommes proches du 1ᵉʳ mai, souligne-t-il, on veut nous faire peur."

Quand on attaque ou qu’on intimide un militant syndical, ce n’est jamais anodin et ce n’est pas acceptable

Fabrice Le Restif, secrétaire général FO 35

Et il rappelle que ces derniers temps, FO a milité pour la paix avec un slogan "Pain, paix, liberté". "Nous avons aussi défilé derrière une banderole "Français, immigrés, mêmes patrons, mêmes combats". Il existe en Bretagne toute une fachosphère qui refuse d’entendre ce genre de choses, mais si l’idée, c'est de nous faire taire, c’est raté, assure le secrétaire général du syndicat. Il y a un climat de violences".

Lire : Réforme des retraites. "On ne lâche pas". À Rennes, l'intersyndicale tient bon

Fabrice Le Restif a lui-même fait l’objet de différentes menaces, lettres et mails anonymes en tout genre. "Je ne veux pas faire de cette histoire de porte une affaire d’État, mais quand on attaque ou qu’on intimide un militant syndical, ce n’est jamais anodin et ce n’est pas acceptable".

Il dénonce un climat de violences qui s’installe. Le syndicat a porté plainte.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information