Charlotte Marchandise, qui avait remporté la primaire citoyenne, n'a pas obtenu suffisamment de parrainages pour être officiellement candidate à l'élection présidentielle. La Rennaise, qui compte cependant continuer à interpeller les candidats, ne donnera pas de consigne de vote.
Choisie par 32 000 votants pour incarner la "candidate citoyenne" à l'élection présidentielle, Charlotte Marchandise espérait atteindre les 100 parrainages.
La Rennais en a finalement obtenu 135 selon le dernier bilan du Conseil constitutionnel ce samedi matin. Un score bien en-dessous des 500 parrainages nécessaires pour être officiellement candidate à l'élection présidentielle mais qui satisfait tout de même la Bretonne. "Honnêtement en avoir plus de 100 en deux mois de campagne, c'est quand même incroyable" explique-t-elle.
"Chacun est responsable de son vote"
Par sa candidature, Charlotte Marchandise estime qu'elle a ouvert comme une voie d'accès en politique, "pour la prochaine personne qui veut se lancer".Même si elle ne fait pas partie du groupe des candidats officiels à la présidentielle 2017, elle veut rester grandement impliquée dans cette élection nationale.
"Je ne vais pas appeler à voter pour qui que ce soit parce que je pense que chacun est responsable de son vote et personnellement, je n'aime pas qu'on me dise pour qui voter. Je ne sais pas pour qui je vais voter. Ce qui va être intéressant, c'est de pouvoir continuer à influer les candidatures humanistes où les candidats veulent changer la constitution et dire "allons plus loin qu'un projet de VIème République déjà ficelé. Allons plus loin pour laisser la parole aux gens". On va continuer à interpeller les candidats" indique l'élue rennaise."Les élections ne se passeront plus jamais de la même façon" - France 3 Bretagne
Comme l'a indiqué le Conseil constitutionnel ce samedi, onze candidats ont obtenu les 500 signatures nécessaires pour se présenter à la présidentielle. Il s'agit de François Fillon, Benoît Hamon, Emmanuel Macron, Jacques Cheminade, Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Arthaud, Jean Lassalle, Marine Le Pen, François Asselineau, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou.