Une cinquantaine de policiers se sont rassemblés à l’appel du syndicat Alliance à la mi-journée devant la cité judiciaire de Rennes. Ils veulent être plus soutenus par la justice.
Après un rassemblement spontané jeudi dernier, les policiers de Rennes veulent continuer à faire entendre leurs revendications. Ils se disent désarmés face à une justice qu’ils qualifient de « laxistes ». Ils réclament ti=hourds des moyens supplémentaires mais surtout des peines plus lourdes à l’encontre des personnes condamnées pour outrage à agent.On est entendu oui, compris je ne sais pas
Ce mardi 25 octobre, une cinquantaine de policiers en civil se ssont rassembéls à l'appel du syndicat Alliance devant la Cité judiciaire, pour dénoncer le laxisme de la justice et la réponse insuffisante de celle-ci dans le cas des actes de délinquance.
"Quand on voit les peines encourures, et les peines prononcées, on a du mal" explique Frédéric Gallet, secrétaire départemental du syndicat Alliance 35. Et de dénoncer la lourdeur d'un système "On perd trop de temps, à présenter les gens de bureau en bureau, de juge en juge." La profession se sent sous pression, depuis 2 ans, "avec Calais, la ZAD, notre travail n'est pas reconnu à sa juste valeur."
Ce que les policiers demandent
- des patrouilles à trois
- gilets pare-balles légers multi-couches
- anonymisation des procédures
- tolérance zéro pour les atteintes physiques ou verbales faites aux forces de l’ordre
- opérations d’envergures sur les zones de non droit
- fin des gardes statiques (surveillance continue des points dits "sensibles" comme les lieux de cultes, les gares...) car elles dégarnissent des effectifs
- maintien des recrutements dans la durée
- engagement à long terme sur les moyens financiers du Ministère de l’intérieur
- adaptation des moyens d’interventions et de ripostes en maintien de l’ordre.