Teenage Kicks, biennale d'art urbain démarre à partir du 7 septembre. Plus d'une cinquantaine d'artistes vont prendre possession des murs rennais. Expositions, visites, événements rythmeront cette quatrième édition.
700 m², un ancien chantier dans le quartier de la Courrouze à Rennes, voilà l'un des terrains de jeux pour les artistes invités de Teenage Kicks la biennale d'art urbaine. La quatrième édition débute le 7 septembre et va littéralement s'étaler sur les murs de la ville. Nantes et Saint-Malo seront aussi de la partie. Lancée en 2013, à l'initiative de l'association Graffiteam, l'événement permet de découvrir des oeuvres, souvent éphémères.
"C'est un peu particulier le rapport de la ville de Rennes avec le graffiti en général. Au milieu des années 90 c'était assez conflictuel, on a fini par trouver des terrains d'entente" souligne Mathias Brez, artiste plasticien et co-fondateur de Teenage Kicks. "Depuis les années 2000, le street art s'est popularisé et certains élus s'en sont emparés."
Fresques géantes, expositions
Plusieurs endroits accueilleront Teenage Kicks. Les 20 et 21 septembre, le mur qui longe la voie ferrée sera repeint, une performance à laquelle le public pourra assister. Quatre lieux proposeront des expositions :
- Les Ateliers du Vent avec Antoine Martinet (MioSHe) et Thomas Tudoux
- Inside Out #3, Hall PC4, Avenue Jules Magniez avec une quinzaine d'artistes dont Loulou Picasso, War!, Mander, Yz
- Le Phakt (centre culturel du Colombier) avec des oeuvres du duo italien d'artistes de rue Sten & Lex
- La Maison des Associations.
Pour déambuler à sa guise dans la ville, des cartes en ligne sont disponibles, avec différents parcours.
Découvrir le street-art du pays de Lorient, en photos
Gwenaël Dréan, photographe amateur donne à voir le street art dans le Morbihan. Pendant un an et demi, il a parcouru Lorient et ses alentours, à la rencontre des artistes dont il admire le travail "J'ai toujours aimé ça, depuis que je suis ado".
Toutes les techniques se retrouvent dans son livre "Street art Lorient et son pays" comme le collage, le graff, le pochoir ou encore le lettrage. Les droits d'auteurs seront reversés à des associations caritatives du Pays de Lorient.