Kham Kha partagera l’affiche avec Gilles Servat lors d’une soirée concert à Betton, au Nord de Rennes, le dimanche 21 mai. C’est tout récemment, la cinquantaine passée, que Kham, Laotionne d’origine, karatéka haut gradée, s’est lancée dans un nouvel art : la chanson. Un 1er album , "Ma déchirure" vient de sortir.
56 ans, 6ème dan. Le karaté c’est l’ancrage de Kham Vannier. Née au Laos, elle enseigne le karaté depuis 20 ans à Saint-Grégoire.
Désormais, Kham est aussi chanteuse : elle s’est lancée avec des reprises postées sur le web, avant d’écrire ses propres textes.
Le confinement, un révélateur
La période Covid fut un tournant. "Je me suis retrouvée à la maison, en train de donner des cours de karaté à un ordinateur, dans une période de vie où c’était compliqué pour moi. Je me suis retrouvée à devoir mettre des mots à moi sur la musique".
Au départ, Kham voulait juste enregistrer une chanson en piano/voix. Un album de dix titres est né via l’aide de copains plus les rencontres avec compositeur et musiciens professionnels.
Tout pour la musique
Kham a enchaîné les heures de travail. Elle s’est entourée d’une coach de chant.
À tous les niveaux, elle s’est donnée les moyens, avec ses propres deniers et un financement participatif.
Ce 21 mai, Kham Kha organise un concert à Betton. Elle sera sur scène avant Gilles Servat. "Je remercie beaucoup Gilles Servait de me laisser profiter de son public. Je me dois d’être à la hauteur de l’événement".
Une double carrière à poursuivre
La suite: continuer d’enseigner le karaté si le physique le permet et tenter de concrétiser d’autres rêves artistiques.
"Si je peux aller plus loin dans la musique tant mieux, si ça doit s’arrêter demain, ce ne sera pas la fin du monde, je me suis déjà fait plaisir".
Déjà prévus : une tournée au Laos en 2024 et peut-être un 2ème album.