Le groupe Le Duff va investir 400 millions d'euros sur cinq ans avec notamment l'extension de ses deux usines Bridor, dont l'une se situe en Ille-et-Vilaine. En Bretagne, 250 créations de poste sont prévues.
Dans les cinq prochaines années, le groupe Le Duff, propriétaire des usines Bridor, va investir 400 millions d'euros sur cinq ans, en France et à l'international.
En Bretagne, cela va se traduire notamment par le doublement de la surface des usines de Servon-sur-Vilaine (35). Au total, 70 000 m² seront opérationnels d'ici à deux ans.
Louis Le Duff présente le nouveau site Bridor à Servon-sur-Vilaine, après agrandissement à 70k m2 #ConférenceBridor pic.twitter.com/3aCdPfwPl6
— Bridor (@Bridor_LeDuff) 6 juin 2016
Quelque 1 000 emplois seront également créés en France et à l'étranger. Dans l'Hexagone, cela représente 500 postes dont la moitié sera créée en Bretagne.
"Tous les cinq ans, Bridor double sa production", affirme le président Louis Le Duff à Ouest-France. Il y a deux ans déjà, le groupe avait déjà annoncé la création de 1 000 emplois en France.
Louis Le Duff : "Bridor est une entreprise qui double tous les 5 ans !" #ConférenceBridor
— Bridor (@Bridor_LeDuff) 6 juin 2016
Un groupe de taille
Le groupe Le Duff est présent dans 90 pays. Son chiffre d'affaires est de plus de 2 milliards d'euros."L'objectif des dirigeants de Bridor est clair : le milliard d'euros de chiffres d'affaires en 2020", précise le communiqué.
Un groupe historique
Les boulangeries "industrielles et familiales" Bridor ont été fondées par Louis le Duff, président du groupe éponyme. La marque s'est d'abord établie au Québec, puis en Amérique du Nord pour fournir le marché nord-américain.En 1988, Bridor de France s'établit en Bretagne, à Servon-sur-Vilaine. Il s'agit d'abord d'un Centre d'Études consacré à la recherche sur la fabrication de la boulangerie. Face à la demande croissante du marché haut de gamme, la marque se consacre par la suite à la production de viennoiseries surgelées.