Le beau de mois de juillet a démultiplié nos journées à la plage. Mais nous ne sommes pas à l'abri de petits désagréments. les méduses mais aussi les vives peuvent souvent gâcher nos séjours balnéaires. Les méduses très nombreuses cet été sur les plages du sud finistère et dans le Morbihan.
Il fait beau. Il fait chaud. L’été 2018 a bien commencé. Avec tout de même quelques petits désaggréments . Si vous êtes un adepte des bains de mer vous avez sans doute remarqué la présence de méduses sur notre littoral. Actuellement, certaines se retrouvent même par grappe notamment sur les plages du Morbihan et du sud finistère . Elles nous viennent du large de l’Atlantique, nageant au gré des courants.
Cela fait plusieurs étés que l’on observe ce phénomène en Bretagne. La conséquence directe de l’augmentation de la température de la terre et des océans. Le zooplancton dont elles se nourrissent est également plus abondant. Enfin certains de leurs prédateurs sont de moins en moins nombreux ( tortues, thons…). Il n’est pas encore possible de quantifier scientifiquement la recrudescence des méduses.
Aujourd’hui , il faut se contenter de la campagne de signalement participatif proposé par Mer et Littoral .
Des piqûres généralement sans gravité
C’est le contact avec les filaments de la méduse qui provoque la piqûre, localisée principalement au niveau des membres inférieurs ou supérieurs. Cela se traduit par une douleur vive décrite comme une sensation de décharge électrique ou de brûlure. Apparaît ensuite une rougeur. Les symptômes sont bénins au niveau local mais en cas d’envenimations sévères ( plusieurs piqûres) ou d’antécédents allergiques ( Oedème de Quincke) , des maux de tête , des difficultés à respirer et des vertiges peuvent survenir et nécessiteront des secours médicaux d’urgence .
On se fait piquer ? Comment réagir ? Surtout de pas rincer la partie brûlée avec de l’eau douce car cela ferait éclater les cellules urticariantes et libérer le venin . Le mieux est de rincer à l’eau salée ou de faire sur la blessure un cataplasme de sable humide que l’on raclera ensuite à l’aide d’un petit carton.
L’urine, une fausse bonne idée
Il y a aussi les remèdes de grand-mère. Certains préconisent la tomate, le citron ou la papaye pour apaiser la douleur. Mais dans la culture populaire c’est l’urine qui est le plus souvent recommandée. Une fausse bonne idée. Comme l’eau douce , elle aurait pour effet de libérer le contenu venimeux des micro-tentacules restées sur la peau. C’est uniquement la température chaude de l’urine qui aurait un effet positif . Autant privilégier l’eau de mer ou l’eau chaude salée.
La vive, l’ennemie sous le sable
Un autre danger estival à ne pas négliger: les vives. Ces petits poissons vivent enfouis dans le sable à faible profondeur. Ils se rappellent au bon souvenir des promeneurs ou des nageurs qui se blessent en posant le pied ou la main. La douleur ressentie est intense et la piqûre doit être traitée le plus rapidement possible.
La solution : neutraliser le venin en appliquant sur la partie atteinte une source de chaleur durant 15 minutes. On peut par exemple utiliser de l’eau chaude à 45 °C, un sèche cheveux ou bien encore une cigarette incandescente que l’on approchera sans toucher la peau.
D’ici là, ne criez pas avant d’avoir mal et profitez bien des plages bretonnes !