Menhirs détruits de Carnac. Des pierres "non majeures" et un permis légal, selon les autorités du Morbihan

La préfecture du Morbihan condamne les menaces proférées à l'encontre du maire et confirme que le permis est légal.

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Dans un mail adressé aux rédactions, dimanche 11 juin à 19h50, le préfet du Morbihan réagit publiquement à la polémique et aux évènements survenus à Carnac depuis qu'un archéologue amateur de Carnac a affirmé, début juin dans un billet de blog, qu'une quarantaine de petits menhirs avaient été détruits dans un chantier de construction d'un magasin de bricolage.

À LIRE: A Carnac, la destruction de 39 menhirs pour la construction d'un magasin de bricolage fait polémique

Ce même dimanche 11 juin, l'église Saint-Cornely, classée monument historique, a été taguée. Le maire et sa famille ont été insultés, menacés et sont placés sous surveillance de la gendarmerie.

À LIRE: Menhirs détruits.L'église de Carnac taguée

Le préfet du Morbihan, Pascal Bolot, "condamne ces agissements ainsi que les comportements inacceptables dont l'élu et sa famille sont victimes".

Le représentant de l'État s'est rendu sur la commune pour constater les dégradations et apporte son soutien à l'élu. IUl a également demandé à la gendarmerie "de faire preuve à son égard de la plus grande des vigilances".

Un permis de construire légal

Le préfet rappelle dans son communiqué que la directrice régionale des Affaires culturelles a confirmé "le caractère non majeur des pierres découvertes sur le site lors du diagnostic réalisé en 2015". 

A LIRE : Carnac. Les menhirs n'avaient pas de caractère majeur, selon la DRAC

Pascal Bolot insiste, par ailleurs, le caractère légal du permis de construire : "Déposé en 2022, il est conforme au plan local d’urbanisme (PLU) de la commune et respecte les zonages. Le projet a en outre reçu les avis favorables de la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC), de l’architecte des Bâtiments de France (ABF), de la mission régionale des activités environnementales (MRAe) et l’étude d’impact jointe au dossier, soumise à la participation du public par voie électronique (PPVE), n’a relevé aucune observation liée à la présence de vestiges."

En conclusion, le préfet "souligne le fait que le dossier a été reçu au contrôle de légalité de la préfecture du Morbihan et qu’il n'a soulevé aucune observation".

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