CHASSE. "Il faut se former à la sécurité", des chasseurs s'entraînent sur un faux sanglier mobile en polystyrène

Le centre de formation des chasseurs du Morbihan vient d'acquérir un sanglier "courant" en polystyrène. C’est un sanglier mobile, posé sur un rail et sur lequel on peut tirer à balles réelles, pour mieux s'entraîner. 5 000 sangliers en chair et en os, ont été tués dans le Morbihan l'an dernier.

Il ne s'agit pas d'un stand de comice agricole en plein champ, mais bien de la nouvelle acquisition du centre de formation des chasseurs du Morbihan à Saint-Jean-Brévelay. La silhouette mobile du sanglier en polystyrène, est installée sur un rail qui va et vient. Le chasseur est positionné à 25 mètres et peut tirer à balles réelles. 

Sébastien Le Hagre, responsable du centre de formation du Morbihan explique que cet outil permet aux chasseurs de s'entraîner dans des conditions plus proches du réel : "Il permettra aussi d'améliorer les formations, parce qu'après avoir obtenu le permis de chasse, il faut se former à la sécurité", rappelle-t-il, tous les dix ans, depuis la loi chasse qui date de 2019.

Jusqu'à présent, les chasseurs du centre de formation des Côtes d'Armor à Glomel étaient les seuls en Bretagne, à s'entraîner de cette façon. 

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Environ 5000 sangliers tués l'an dernier

Pour la fédération des chasseurs du Morbihan, les sangliers sont de plus en plus nombreux. 5000 ont été tués l'an passé dans le département. Les chasseurs rappellent que les dégâts occasionnés par les sangliers sont eux aussi, de plus en plus fréquents. Or, ce sont les chasseurs qui sont chargés de réguler la population des sangliers et qui indemnisent les dégâts causés aux agriculteurs par les animaux. Dans le Morbihan, la Fédération départementale a versé 454 023 euros aux agriculteurs l'an passé. Avec la prolifération des sangliers, certaines fédérations, sont en déficit.

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Ce week-end, c’est l’ouverture à la chasse pour les petits gibiers, type perdrix, faisans etc. Les sangliers eux peuvent être chassés quasiment tout au long de l’année.