VIDÉO. Festival interceltique de Lorient 2023. Une Française invitée des Écossaises de Highland dance, pour la Grande Parade

Anna est étudiante à Paris. Elle est l'une des rares Françaises à pratiquer en concours la Highland dance, une danse écossaise très caractéristique. Anna a eu l'honneur de rejoindre le Keltika Highland dance team, une formation écossaise qui regroupe les championnes de la discipline, pour le défilé de la Grande Parade du Festival Interceltique de Lorient, dimanche 6 août.

C'est une danse sautillante, au son de la cornemuse, mais la Highland dance est beaucoup plus physique qu'il n'y parait. Anne est tombée amoureuse de cette pratique, jusqu'à se lancer dans la compétition.

Il y a beaucoup de sauts ! Parfois, je suis exténuée. C'est très physique, je transpire beaucoup, mais c'est chouette et très vivifiant.

Anna El Ghouzzi

danseuse de Highland dance

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Une danse d'hommes à l'origine

La Highland dance est née dans les hautes terres écossaises et s'est développé au 19ᵉ et au 20ᵉ siècles. À l'origine danse d'hommes, ce sont les femmes, comme Anna, qui la pratiquent le plus aujourd'hui.

Récompense de son travail, elle a pu danser avec l'équipe Keltika, qui regroupe les championnes d'Écosse de la discipline. Une formation au sein de laquelle elle a défilé dimanche à Lorient lors de la grande parade.

Ces danseuses sont très douées. J'ai tout de suite accroché. On s'est retrouvées au festival interceltique et j'ai pu, grâce à elles, intégrer la Grande Parade, c'est impressionnant.

Anna El Ghouzzi

danseuse de Highland dance

Étudiante à la Sorbonne à Paris, Anna est tombée dans la Highland dance grâce au confinement. Privée de ses cours de danse classique, elle s'est mise à apprendre les pas, seule chez elle. Désormais, elle suit des cours à distance dans une école d'Édimbourg et commence à participer à des compétitions. Elles ne sont que trois Françaises licenciées au sein de la Fédération Royale.

Aucun professeur en France

Car, en France, il n'y a pas de professeur diplômé de Highland dance. Anna est la seule en France à faire de la compétition à l'international. Les deux autres Françaises sont aux Pays-Bas. Alors, il faut s'entraider et c'est exactement l'esprit de la Highland dance. 

Je trouve que c'est fantastique de voir des étrangers comme Anna s'investir dans la culture écossaise, la célébrer et l'aimer autant. C'est vraiment super de voir une Française se mettre à la Highland dance. On ne peut que l'aider et l'encourager.

Andy Gibbs

joueur de cornemuse au Keltika Highland dance team

Il faut dire qu'en Écosse, Anna est un peu chez elle. Depuis son enfance, elle y séjourne régulièrement avec ses parents, amoureux du pays. Il fallait bien qu'un jour, elle en adopte aussi ses coutumes.