Transat Jacques Vabre. C’est reparti pour les Ocean Fifty et les Class 40

Les 40 Class 40 et les six Ocean Fifty qui ont fait une escale forcée dans le port de Lorient après le départ de la Transat Jacques Vabre du Havre le 5 novembre, ont enfin repris la mer. La direction de course a profité d’une petite fenêtre entre deux tempêtes pour organiser un nouveau départ. Monocoques et multicoques se sont élancés, cap sur la Martinique.

Un deuxième départ de course en un peu plus d’une semaine… Les six Ocean Fifty et les 40 Class 40 inscrits dans la 16ème transat Jacques Vabre se sont élancés à respectivement 10h30 et 10h45 vers le large.

Le 29 octobre, date du départ officiel de la couse, seuls les Ultim avaient mis le cap sur la Martinique. Le reste de la flotte avait été invité à se mettre à l’abri dans le port de Lorient ou, pour les Imoca à rester au Havre pour laisser passer les violentes tempêtes qui ont balayé la façade Atlantique.

Une nouvelle dépression

Une nouvelle dépression est annoncée mercredi dans le Golfe de Gascogne. les voiliers se sont donc élancés avec l’intention de tout donner dès les premières heures.

"D’habitude, quand ce sont des courses longues, on dit que c’est des marathons, qu’il faut y aller progressivement, mais là, il faut aller vraiment vite dès le début, il va falloir tout donner tout de suite", analyse Ambrogio Beccaria, skipper d’Allagrande Pirelli.

"On va partir avec encore pas mal de vent et beaucoup de mer. Ça reste de grosses conditions et ça ne va clairement pas être simple, mais on est quand même dans une situation acceptable", confirme Erwan Le Roux, barreur de l'Ocean Fifty Koesio.

 

Des conditions pas simples

"Les conditions ne sont pas simples, poursuit Sébastien Rogues depuis son Primonial. C’est un temps à grains avec un vent moyen assez faible et de grosses rafales sous les grains. Il va falloir qu’on s’adapte, ne pas mettre trop de toile quand il y a la pluie, mais quand même avancer entre les nuages."

Amélie Grassi et Anne-Claire Le Berre sur Boulangère Bio ont donc une tactique : être devant. "Ca permet d’avoir un vent plus clair, d’éviter d’être dans le tas et d’avoir une collision. Etre devant, c’est pas mal ! On des machines, on va partir énervées !"

Des parcours racourcis

Pour que la flotte arrive en temps et en heure, les parcours pour ces deux classes ont été raccourcis. Les trimarans devront descendre vers le Cap Vert avant de se diriger vers la Martinique et devront parcourir quelques 4.200 milles nautiques (7.778 km).

Les monocoques font eux d’abord route vers Madère puis cap sur la Martinique : 3.750 milles (6.945 km) de mer à avaler.   

Au coup de canon de cette nouvelle étape, Solidaires en peloton (Thibaut Vauchel-Camus, Quentin Vlamynck) affichait une avance de 45 minutes sur son premier poursuivant Le Rire Médecin en Ocean Fifty, tandis que Alla Grande Pirelli était en tête du classement Class 40, à 1 heure 15 de Groupe SNEF.

Le classement à l'arrivée sera obtenu en additionnant les temps sur les deux tronçons de leur transatlantique, Le Havre - Lorient et Lorient - Fort-de-France.

Le point sur la course 

Chez les Ultim, Maxi Banque Populaire mene toujours la flotte des cinq maxi-trimarans en fin de matinée lundi, avec près de 50 milles nautiques d'avance sur le SVR Lazartigue et le Maxi Edmond de Rosthchild.

Les 40 Imoca (monocoques) engagés sur la course, toujours à quai au Havre, prendront le départ mardi matin à 09h30.

( avec AFP et  Isabelle Rettig)

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