Consommation: les "grands formats" ne sont pas forcément des bonnes affaires. L’association Foodwatch alerte après avoir relevé des prix en Bretagne.

Et si des aliments vendus en "grand format familial" étaient finalement plus chers au kilo qu’en version originale ?L'association Foodwatch alerte les consommateurs. Et pointe du doigt certains distributeurs bretons.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Certains aliments vendus en lots paraissent moins chers que dans leur version "classique" alors que c'est le contraire. L'association Foodwatch publie une enquête et pointe du doigt cette pratique des distributeurs qui concerne des produits de grande consommation.

"Avec l'inflation galopante, de nombreux consommateurs et consommatrices souhaitant faire des économies se tournent vers ce qu'ils pensent être de bonnes affaires", explique Foodwatch. Or, le prix au kilo des grands formats est parfois plus cher, en réalité, que le même produit dans un conditionnement standard, selon l'association.

Prix plus cher au kilo

Foodwatch, alertée par des consommateurs "agacés de trouver encore et toujours cette pratique dans les supermarchés", a "vérifié dans les drive et les rayons des principales chaînes de la grande distribution" et relevé début avril une liste de 12 produits dont le prix en formats spéciaux était au kilo plus élevé que le format standard.

Une partie de l'enquête chez des distributeurs bretons

L'inventaire des produits cités va des Gnocchi à poêler Lustucru, dont le prix au kilo gonfle de 7% entre le paquet de 300 grammes et celui de 500 grammes au Carrefour de Vannes, à la bûche de chèvre Président qui prend 5,5% au format maxi chez l'Hyper U de Saint-Avé. Autre exemple, la brioche tranchée Harrys, dont le prix au kilo au format maxi enfle de 6,2% au E.Leclerc de Vannes.

Cette liste n'est pas exhaustive et le prix des denrées dépend de chaque magasin ainsi que du moment où il est mesuré - sachant qu'il est très volatil en période d'inflation. Mais Foodwatch estime que "chaque centime de plus payé au kilo ou au litre sur un format spécial est un centime de trop".

En septembre 2022, l'organisation avait alerté sur une pratique marketing voisine, la "shrinkflation", qui consiste à masquer la hausse de prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable. Une pratique légale à condition que la mention du poids de la denrée soit modifiée, mais qui peut induire en erreur les consommateurs.

"Ces abus devraient être interdits ou encadrés strictement comme le sont les promotions. Avec les consommateurs et consommatrices, nous interpellons donc le gouvernement", a déclaré Audrey Morice de Foodwatch.

AFP

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information