Vannes. Blocage de la maison d'arrêt, un mouvement "d'alerte" pour les syndicats

Une partie du personnel de la maison d'arrêt de Vannes était mobilisée ce mardi 26 octobre, pour dénoncer leurs conditions de travail alors que l'établissement connaît une surpopulation carcérale.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une douzaine de personnes, surveillants ou membres du personnel médical se sont rassemblées devant la maison d'arrêt de Vannes ce mardi matin vers 6 h 45. L'objectif ? Interpeller les visiteurs sur leurs conditions de travail et rencontrer la direction. Aucune mobilisation n'avait eu lieu depuis 2018

"On veut montrer qu'on est présents, c'est un mouvement d'alerte"

La maison d'arrêt regroupe actuellement 86 personnes détenues, bien au-delà de sa capacité d'accueil qui est de 52 personnes. "Cette surpopulation entraîne de la violence, c'est devenu une cocotte-minute. On n'a jamais eu affaire à autant de violences", explique Roger Michel, secrétaire local de la CGT pénitentiaire. "Le manque d'effectifs fait que les collègues sont fatigués physiquement et psychologiquement", ajoute-t-il. Il évoque un week-end difficile, avec une tentative de suicide, des bagarres au sein de l'établissement. 

Actuellement, 24 surveillants devraient être en poste. Ils sont une vingtaine, insuffisant selon les syndicats. 

Plusieurs salariés ont finalement été reçus par la direction. "On a été écoutés, mais la direction est limitée dans ses actions. Il faut pourtant que ça évolue. Avec les départs à la retraite, on va avoir encore plus de manque", souligne Roger Michel. 

Le mouvement a été levé en milieu de matinée. 

 

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information