Vannes : il n'y aura pas de procès en appel pour le meurtrier et violeur de la jeune Marion

Yannick Luende Bothelo devait comparaître en appel devant la cour d'assises du Morbihan, à Vannes, du 12 au 20 avril. Il y a finalement renoncé. En 2016, il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour l'assassinat et le viol de Marion, 14 ans, en mars 2012.

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Il n'y aura donc pas de second procès. Ce mardi 13 mars, Me Carole Le Roux a confirmé que le procès en appel de Yannick Luende Bothelo n'aurait pas lieu. Il devait comparaître devant la cour d'assises du Morbihan, à Vannes, du 12 au 20 avril prochain.

En octobre 2016, Yannick Luende Bothelo était en effet reconnu coupable de l'assassinat et du viol de la jeune Marion, 14 ans. Âgé de 25 ans au moment des faits, le meurtrier avait été interpellé le jour même de la découverte du corps de l'adolescente. Lequel avait été retrouvé dans des toilettes publiques à Bouguenais, près de Nantes, frappé de 68 coups de couteaux.

Au terme de son procès, il a été condamné à la perpétuité sans réduction de peine possible pour assassinat et viol, accompagné d'actes de torture et de barbarie ainsi que pour l'agression de deux hommes âgés.

La plus lourde peine du Code pénal


Cette peine, instaurée en 1994, est la plus lourde du Code pénal. Seuls trois autres condamnés (Pierre Bodein, Michel Fourniret et Nicolas Blondiau) purgent actuellement des peines de réclusion criminelle à perpétuité incompressible.

M. Luende Bothelo "a introduit hier une demande de désistement, tout seul", a indiqué son avocate. "On lui avait conseillé de faire appel, il nous a laissé faire mais ça n'a jamais été une volonté de sa part", a précisé Me Le Roux. "C'est en cohérence avec son attitude depuis le début de cette affaire, il continue à se couper du monde", estime l'avocate.

Quasi mutique tout au long de son premier procès, Yannick Luende Bothelo n'était sorti de son silence qu'une seule fois. Il avait assuré avoir entendu des voix avant le meurtre de Marion. Ses avocats avaient plaidé l'irresponsabilité pénale et demandé son hospitalisation sous contrainte. Sans succès.


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