Les éleveurs de volaille doivent composer avec le virus de la grippe aviaire qui continue de circuler. Pour limiter sa propagation tous les éleveurs de volaille doivent suivre une formation en biosécurité. L'une d'elles était organisée ce vendredi 3 mars à Ploërmel... et il y avait du monde.
En quelques semaines, semaines, 24 foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans les Côtes d’Armor.
Lors de la formation en biosécurité qui se tenait à Ploërmel ce vendredi 3 mars, tous le savaient et y pensaient en entrant dans la salle.
Cette formation est obligatoire pour tous les éleveurs de volaille depuis la première épidémie en France à l’hiver 2015-2016. Mais lorsque le virus est là, tout près, personne ne cache son inquiétude…
"C’est un peu une épée de Damoclès sur la tête de savoir que du jour au lendemain, tout peux s’arrêter", raconte Cindy Abhervé-Guéguen, maraichère et future éleveuse de poules pondeuses.
Un protocole très pointilleux
Le virus H5 N1 circule en Bretagne. Or, plus un agent pathogène s’approche d’un élevage, plus il a de chance d’y entrer.
Les éleveurs doivent donc essayer de le tenir à distance par des portes, des sas et de nombreuses précautions.
"Moi le matin, je gare ma voiture, raconte Estelle salariée d'un élevage de poules pondeuses, je désinfecte les roues de ma voiture, ensuite on a de la chaux dans la cour et on a un algéco on doit désinfecter des choses personnelles, comme ses clés, son portable et on doit prendre une douche"
Tous les éleveurs doivent établir un plan de biosécurité sur leurs élevages