Après la liquidation judiciaire au mois d’avril dernier de leur entreprise, les salariés de Minerve avaient demandé l’annulation du plan de sauvegarde de l’emploi. Hier, le tribunal administratif de Rennes a donné son jugement et estime ce plan conforme au code du travail.
Spécialisée dans les châtaignes et le soja, avec deux unités de productions implantées à Quimperlé (29) et Quéven (56), la conserverie Minerve, propriété d’un groupe chinois, a été mise en liquidation de 19 avril dernier. Un coup dur pour les 75 employés de l’entreprise qui pendant de longs mois n’ont jamais voulu baisser les bras, refusant de voir leur outil de travail disparaître.
Un PSE contesté
Multipliant actions et procédures, le 9 septembre, ces salariés ont déposé un dossier au tribunal administratif de Rennes pour contester le plan de sauvegarde d'emploi (PSE), espérant obtenir une majoration des indemnités de licenciement jugés trop faibles. Réuni hier, le tribunal administratif a indiqué "le plan de sauvegarde de l'emploi de la société Conserverie Minerve présente, dans son ensemble, un caractère suffisant et proportionné aux moyens dont disposait cette société en liquidation".Le combat n'est pas fini
Autrement dit, le plan a été validé et les salariés déboutés, mais ils ont d’ores et déjà annoncé qu’ils feraient appel de cette décision et poursuivraient aussi leur combat au Prud’hommes.