Première reconstitution de l'affaire Troadec ce 12 mars à Pont-de-Buis (29)

Depuis deux ans, les enquêteurs cherchent à résoudre l'énigme de l'affaire Troadec, du nom de cette famille massacrée à Orvault (44), dans la nuit du 16 au 17 février 2017. Une première reconstitution aura lieu ce 12 mars, à Pont-de-Buis (29), autour de la ferme d'Hubert Caouissin. 

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Les crânes de Pascal, Brigitte, Sébastien et Charlotte Troadec n'ont jamais été retrouvés. Malgré deux ans d'enquête et de recherche dans le terrain de la propriété de Hubert Caouissin, à Pont-de-Buis-lès-Quimerch, dans le Finistère, les enquêteurs n'ont trouvé que des fragments de corps, mais pas les têtes, qui permettraient pourtant d'éclairer la manière dont les victimes ont été tuées.

Le meurtrier présumé aurait, selon ses dires, brûlé une autre partie des corps, dans le four de sa propriété. 
  

Jeu de piste macabre

L'affaire remonte au 16 février 2017. A cette époque, on croit que Pascal Troadec, Brigitte et leurs deux enfants ont disparu, qu'ils ont quitté leur pavillon d'Orvault, en périphérie de Nantes. Mais rapidement, l'histoire se transforme en jeu de piste macabre, notamment lorsqu'une des voitures de la famille est retrouvée à Saint-Nazaire, puis quand des affaires personnelles de Pascal et Charlotte Troadec, sont découvertes dans le Finistère. 

Des aveux

Le 6 mars 2017, Hubert Caouissin passe aux aveux. Il explique avoir tué la famille de son beau-frère et parle d'un trésor au coeur de tensions familiales.
Selon lui, le père de Pascal Troadec, décédé au moment des faits, aurait découvert, en faisant des travaux dans un logement à Brest, des lingots et des pièces d'or. Il s'en serait emparé et aurait dissimulé ce trésor dans le garage de la maison familiale.

Un trésor de famille est-il au coeur de cette affaire ?

Gravement malade, il aurait confié à son fils, l'existence de ce trésor, avant de mourir en 2010. Cette histoire aurait provoqué alors de vives tensions dans la famille, car Hubert Caouissin, en couple avec Lydie Troadec, est persuadé que sa compagne a été flouée dans l'affaire. C'est ce qu'il a expliqué aux enquêteurs. 

Il a aussi dit avoir voulu espionner la famille Troadec. c'est dans ce but qu'il se serait rendu à Orvault dans la nuit du 16 février 2017. Là, Hubert Caouissin s'était muni d'un stéthoscope à l'aide duquel il espérait écouter la famille, à travers les murs. C'est alors que le couple l'aurait surpris, qu'il aurait saisi un pied de biche et massacré toute la famille. Il assure que son geste n'était pas prémédité. 

Le trésor brestois

Les enquêteurs ont cherché la trace de ce fameux trésor. Ils se sont notamment rendus à Monaco et en Andorre. Ils ont également étudié le train de vie des Troadec. Mais rien n'a permis de faire avancer l'enquête. 

Cette affaire a eu une résonance particulière à Brest, où un trésor constitué de lingots d'or a bel et bien disparu. En 1940, avant l'arrivée des Allemands, l'or de la Banque de France est évacué vers l'étranger. Partis en train, les lingots et les pièces d'or passent par Brest avant d'être embarqués sur des bateaux. Pendant le transbordement, un paquet contenant 50 kilos d'or tombe à l'eau. Il n'a jamais été officiellement retrouvé.

Les parties civiles, elles, ne croient pas à l'existence de ce trésor. Une autre reconstitution aura lieu à Orvault, le 29 avril prochain

 
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