Rennes. L'usine automobile Stellantis (ex-PSA) à l'arrêt faute de pièces

Les chaînes de production automobile de Stellantis (ex-PSA) à la Janais, près de Rennes, à nouveau à l’arrêt, lundi 21, mardi 22 et samedi 26 février. En cause : un manque de pièces pour fabriquer les voitures.

180 intérimaires venaient d’être embauchés sur le site de la Janais au Sud-Ouest de Rennes pour répondre à la demande en C5 Aircross (Citroën) et en Peugeot 5008.

Mais voilà qu’un défaut d’approvisionnement en volets de coffre et en pièces mécaniques de direction oblige la direction du site breton à stopper ses lignes de fabrication au moins 2 jours la semaine prochaine : lundi 21 et mardi 22 février. Les heures supplémentaires prévues le samedi 26 sont elles aussi annulées.

On venait de relancer une deuxième équipe journalière.

Christine Virassamy

Déléguée centrale CFDT

La quasi-totalité des 2 200 salariés de l’usine ne pourra pas travailler. Dans la pratique, ces heures seront rattrapées ultérieurement quand la situation reviendra à la normale. "C’est un coup de frein qu’on espère ponctuel, avance Christine Virassamy, déléguée centrale CFDT. On venait de relancer une deuxième équipe journalière."   

Depuis le 14 février, la fabrication avait en effet repris en 2x8 (de 5h30 à 13h15 et de 13h15 à 22h20), signe d’une embellie pour l’entreprise.  

"Le Covid amène à réfléchir sur la politique d’achat, poursuit la syndicaliste. On peut s’interroger sur le choix des pays d’approvisionnement."
Les longues périodes d'arrêt des lignes au début de la pandémie ont amené la direction  à "revoir sa copie" selon Christine Virassamy, "même si elle continuera à acheter dans les pays à bas coûts", regrette-t-elle.  

La veille pour le lendemain

Mardi soir, les salariés devront appeler le numéro vert mis en place par Stellantis pour savoir si la fabrication redémarre le lendemain ou pas. "On sortait d’une période où c’était ça tous les jours, s’agace Mickaël Gallais, délégué CGT du site de la Janais. On savait qu’on risquait la pénurie. On aurait dû baisser la cadence. C’était plus confortable pour former les intérimaires."

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